Bailly Spinto, En 35 ans années de carrière, seriez-vous d’accord que l’on dise que vous avez eu une carrière en dents de scie?
Dire que la carrière de Bailly Spinto est en dents de scie est une bien grande expression. Je fais une carrière normale et elle se passe très bien. Depuis plus de deux ans, je joue tous les week-ends, je donne des spectacles dans de grands restaurants, à des cérémonies de grandes entreprises. Ma carrière se porte très bien. Il est possible que vous n’ayez pas toutes ces informations, mais je peux vous dire que je suis toujours présent sur la scène ivoirienne; je suis toujours aussi sollicité qu’avant. seulement, je ne fais pas beaucoup de bruits autour. Chaque week-end, des spectacles privés sont organisés au cours desquels je chante et fait vibrer les gens qui m’écoutent.
C’est ce que vous allez faire le week-end prochain à la faveur de la Saint-valentin…
Oui, en effet. Et beaucoup de gens me demandent pourquoi je choisis la fête des amoureux pour me produire. Mais l’amour est le préalable à la paix que nous recherchons tous depuis tant d’années ! Que tous les couples en quête d’amour et de paix, se déplacent ce 14 février en bordure de mer à Vridi, pour faire la fête tout en live. Ce sera, du reste, un avant-goût à un concert-live avec plus de 100 musiciens philharmoniques et d’opéra au palais de la culture à la 1500. Justement, j’invite les artistes à se prendre au sérieux pour qu’on les prenne au sérieux. Je totalise plus de 26 ans de mariage et près de 30 ans de vie commune avec mon épouse Florence. Jamais, vous ne verrez le nom de Bailly Spinto dans les rubriques de potins. C’est simplement parce que je respecte le travail que j’ai appris et choisi, donc de m’y adonner avec professionnalisme.
Mais Bailly Spinto ne pense-t-il pas lui-même avoir manqué le coche dans sa carrière internationale?
Il y a longtemps que je suis une star internationale. J’ai commencé à tourner dans le monde, il y a 30 ans. J’ai fait de grandes salles, des stades, côtoyé de grands noms et produit une vingtaine d’albums. Je ne suis pas une star locale. N’empêche, après l’épisode du «duel» avec Lougah François, en 1983, s’en est suivi celui du «Rock Gbé».
Ces deux évènements semblent avoir été des bémols dans votre ascension…
Les gens opposent trop souvent, des personnes dont ils ne connaissent pas la nature des rapports. Lougah fut mon aîné. C’est grâce à lui que nous avons cru en notre rêve de musicien et de chanteur. Car pour ceux qui ne le sauraient pas, j’ai une formation en piano et guitare. Nous savions que c’était un coup médiatique que de nous opposer. Ben Soumahoro nous l’avait signifié. Les gens font comme si Lougah et moi étions des ennemis. Ils ne savent pas comment nous sommes restés au chevet de Lougah, les démarches que nous avons entreprises pour lui témoigner notre soutien et notre affection. Récemment, avec notre concours, des amis communs ont réhabilité sa sépulture et nous saluons cet acte. Nous allons nous recueillir sur la tombe de notre aîné.
Parlez-nous un peu de la radio que vous entendez mettre sur pieds…
J’aimerais dire qu’en dehors de ma maison d’environ 200 millions Fcfa qui est en train de sortir de terre en bordure du plan lagunaire, l’espace où nous trouvons actuellement à Yopougon Niangon, abritera le site de la radio de Niangon sud, mais nous sommes encore en discussion avec les partenaires pour la dénomination définitive. J’en ai même parlé au Président de la République qui m’a assuré de son soutien. Cette radio va commencer à émettre à partir d’ici et ne sera pas une radio de proximité, mais une radio qui sera en concurrence avec les plus grandes maisons de la place. Ce sera une radio commerciale apolitique à vocation culturelle.
Quel est le secret de Bailly Spinto pour mener une vie, ostensiblement rangée et qui semble prospère, avec une famille soudée?
J’ai 5 enfants, 3 garçons qui sont ici avec moi et 2 filles qui vivent en France. Ce qu’il ya lieu de dire dans cette situation, c’est que le travail est fait de façon souterraine c’est-à-dire, qu’on n’en parle pas. Tous les jours, je suis sur les routes, dans des spectacles privés et cela me permet de m’en sortir. Chaque week-end, toutes les grosses sociétés de la place ont besoin des artistes et je fais partie des artistes qui sont le plus sollicités pour des spectacles. A longueur de journée, mon portable sonne et ce ne sont que des propositions de spectacles. Et pour preuve, le 14 février prochain, pour la St Valentin, je donne un spectacle. J’invite tout le monde à venir assister à un concert de Bailly comme il n y’ en a pas eu depuis des années, je suis en pleine forme et on promet un spectacle inoubliable avec les grands tubes de mon répertoire et des titres inédits.
Interview réalisée par Remi Coulibaly
Dire que la carrière de Bailly Spinto est en dents de scie est une bien grande expression. Je fais une carrière normale et elle se passe très bien. Depuis plus de deux ans, je joue tous les week-ends, je donne des spectacles dans de grands restaurants, à des cérémonies de grandes entreprises. Ma carrière se porte très bien. Il est possible que vous n’ayez pas toutes ces informations, mais je peux vous dire que je suis toujours présent sur la scène ivoirienne; je suis toujours aussi sollicité qu’avant. seulement, je ne fais pas beaucoup de bruits autour. Chaque week-end, des spectacles privés sont organisés au cours desquels je chante et fait vibrer les gens qui m’écoutent.
C’est ce que vous allez faire le week-end prochain à la faveur de la Saint-valentin…
Oui, en effet. Et beaucoup de gens me demandent pourquoi je choisis la fête des amoureux pour me produire. Mais l’amour est le préalable à la paix que nous recherchons tous depuis tant d’années ! Que tous les couples en quête d’amour et de paix, se déplacent ce 14 février en bordure de mer à Vridi, pour faire la fête tout en live. Ce sera, du reste, un avant-goût à un concert-live avec plus de 100 musiciens philharmoniques et d’opéra au palais de la culture à la 1500. Justement, j’invite les artistes à se prendre au sérieux pour qu’on les prenne au sérieux. Je totalise plus de 26 ans de mariage et près de 30 ans de vie commune avec mon épouse Florence. Jamais, vous ne verrez le nom de Bailly Spinto dans les rubriques de potins. C’est simplement parce que je respecte le travail que j’ai appris et choisi, donc de m’y adonner avec professionnalisme.
Mais Bailly Spinto ne pense-t-il pas lui-même avoir manqué le coche dans sa carrière internationale?
Il y a longtemps que je suis une star internationale. J’ai commencé à tourner dans le monde, il y a 30 ans. J’ai fait de grandes salles, des stades, côtoyé de grands noms et produit une vingtaine d’albums. Je ne suis pas une star locale. N’empêche, après l’épisode du «duel» avec Lougah François, en 1983, s’en est suivi celui du «Rock Gbé».
Ces deux évènements semblent avoir été des bémols dans votre ascension…
Les gens opposent trop souvent, des personnes dont ils ne connaissent pas la nature des rapports. Lougah fut mon aîné. C’est grâce à lui que nous avons cru en notre rêve de musicien et de chanteur. Car pour ceux qui ne le sauraient pas, j’ai une formation en piano et guitare. Nous savions que c’était un coup médiatique que de nous opposer. Ben Soumahoro nous l’avait signifié. Les gens font comme si Lougah et moi étions des ennemis. Ils ne savent pas comment nous sommes restés au chevet de Lougah, les démarches que nous avons entreprises pour lui témoigner notre soutien et notre affection. Récemment, avec notre concours, des amis communs ont réhabilité sa sépulture et nous saluons cet acte. Nous allons nous recueillir sur la tombe de notre aîné.
Parlez-nous un peu de la radio que vous entendez mettre sur pieds…
J’aimerais dire qu’en dehors de ma maison d’environ 200 millions Fcfa qui est en train de sortir de terre en bordure du plan lagunaire, l’espace où nous trouvons actuellement à Yopougon Niangon, abritera le site de la radio de Niangon sud, mais nous sommes encore en discussion avec les partenaires pour la dénomination définitive. J’en ai même parlé au Président de la République qui m’a assuré de son soutien. Cette radio va commencer à émettre à partir d’ici et ne sera pas une radio de proximité, mais une radio qui sera en concurrence avec les plus grandes maisons de la place. Ce sera une radio commerciale apolitique à vocation culturelle.
Quel est le secret de Bailly Spinto pour mener une vie, ostensiblement rangée et qui semble prospère, avec une famille soudée?
J’ai 5 enfants, 3 garçons qui sont ici avec moi et 2 filles qui vivent en France. Ce qu’il ya lieu de dire dans cette situation, c’est que le travail est fait de façon souterraine c’est-à-dire, qu’on n’en parle pas. Tous les jours, je suis sur les routes, dans des spectacles privés et cela me permet de m’en sortir. Chaque week-end, toutes les grosses sociétés de la place ont besoin des artistes et je fais partie des artistes qui sont le plus sollicités pour des spectacles. A longueur de journée, mon portable sonne et ce ne sont que des propositions de spectacles. Et pour preuve, le 14 février prochain, pour la St Valentin, je donne un spectacle. J’invite tout le monde à venir assister à un concert de Bailly comme il n y’ en a pas eu depuis des années, je suis en pleine forme et on promet un spectacle inoubliable avec les grands tubes de mon répertoire et des titres inédits.
Interview réalisée par Remi Coulibaly