Le chef de l'Etat français est en visite aujourd'hui à Bagdad. Pour des raisons de sécurité, ce voyage n'avait pas été annoncé.
C'est la première visite jamais effectuée par un président français sur le sol irakien. Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin à Bagdad pour une visite surprise, accompagné du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et du ministre de la Défense Hervé Morin. Il a quitté la France lundi soir à 23h00 direction la Jordanie. De là-bas, il est monté à bord d'un avion sécurisé pour se rendre à Bagdad. C'est la première visite d'un dirigeant occidental non membre de la coalition internationale depuis l'intervention de 2003 qui, sous la conduite des Etats-Unis, a renversé le président Saddam Hussein. «Pour des raisons de sécurité, cette visite n'a pas été annoncée», a précisé la présidence française. Nicolas Sarkozy a été accueilli par son homologue irakien Jalal Talabani puis salué par une garde d'honneur, au son de la Marseillaise. Le président doit également rencontrer le Premier ministre Nouri al-Maliki. «Je suis venu marquer la volonté de la France de participer au développement économique de l'Irak, à la réhabilitation des infrastructures», a déclaré le chef d'Etat français à la presse, en présence de son homologue irakien Jalal Talabani. «Notre collaboration n'a pas de limites», a-t-il affirmé.
«Notre appui sera constant et sans ingérence»
Le président Sarkozy a affirmé que « la France est aux côtés de l'Irak et salue ses efforts. Elle soutient son ancrage démocratique, sa réappropriation progressive de la souveraineté, sa réconciliation nationale et sa reconstruction», a affirmé une source de la présidence française présente à Bagdad. «Nous souhaitons collaborer sur le plan économique, en matière d'énergie, de reconstruction. Nous pouvons vous aider à former vos élites (...), nous pouvons vous aider s'agissant des forces de police et de sécurité, nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l'armée irakienne», a-t-il poursuivi. «Et nous pouvons également vous aider sur le plan diplomatique», a-t-il encore dit. «Notre appui sera constant et sans ingérence». Cette visite du président intervient juste après les élections provinciales du 31 janvier. Le chef de l'Etat se rendra ensuite à Oman, au Bahreïn et dans le Koweït. Elle vise à renforcer la position de la France dans cette région, où l'influence américaine est très forte. En 2008, Nicolas Sarkozy s'était déjà rendu dans le Golfe, en Arabie saoudite et au Qatar.
C'est la première visite jamais effectuée par un président français sur le sol irakien. Nicolas Sarkozy est arrivé mardi matin à Bagdad pour une visite surprise, accompagné du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et du ministre de la Défense Hervé Morin. Il a quitté la France lundi soir à 23h00 direction la Jordanie. De là-bas, il est monté à bord d'un avion sécurisé pour se rendre à Bagdad. C'est la première visite d'un dirigeant occidental non membre de la coalition internationale depuis l'intervention de 2003 qui, sous la conduite des Etats-Unis, a renversé le président Saddam Hussein. «Pour des raisons de sécurité, cette visite n'a pas été annoncée», a précisé la présidence française. Nicolas Sarkozy a été accueilli par son homologue irakien Jalal Talabani puis salué par une garde d'honneur, au son de la Marseillaise. Le président doit également rencontrer le Premier ministre Nouri al-Maliki. «Je suis venu marquer la volonté de la France de participer au développement économique de l'Irak, à la réhabilitation des infrastructures», a déclaré le chef d'Etat français à la presse, en présence de son homologue irakien Jalal Talabani. «Notre collaboration n'a pas de limites», a-t-il affirmé.
«Notre appui sera constant et sans ingérence»
Le président Sarkozy a affirmé que « la France est aux côtés de l'Irak et salue ses efforts. Elle soutient son ancrage démocratique, sa réappropriation progressive de la souveraineté, sa réconciliation nationale et sa reconstruction», a affirmé une source de la présidence française présente à Bagdad. «Nous souhaitons collaborer sur le plan économique, en matière d'énergie, de reconstruction. Nous pouvons vous aider à former vos élites (...), nous pouvons vous aider s'agissant des forces de police et de sécurité, nous pouvons collaborer, former et équiper aussi l'armée irakienne», a-t-il poursuivi. «Et nous pouvons également vous aider sur le plan diplomatique», a-t-il encore dit. «Notre appui sera constant et sans ingérence». Cette visite du président intervient juste après les élections provinciales du 31 janvier. Le chef de l'Etat se rendra ensuite à Oman, au Bahreïn et dans le Koweït. Elle vise à renforcer la position de la France dans cette région, où l'influence américaine est très forte. En 2008, Nicolas Sarkozy s'était déjà rendu dans le Golfe, en Arabie saoudite et au Qatar.