Louis Wilysse Dandé, directeur local de campagne (DLC) du président Laurent Gbagbo, dans les sous-préfectures de Zou et Kahen a affirmé que «10% seulement des 11647 déplacés de guerre retournés à Zou et Kahen, dans le département de Bangolo ont leurs extraits de naissance». C’était hier au cours d’un point de presse tenu au port autonome d’Abidjan. M. Wilysse Dandé a indiqué que l’opération n’a pas encore commencé dans les sous-préfectures de Zou et Kahen, canton Zrabaon. Mais les personnes retournées qui veulent prendre part aux élections à venir en Côte d’Ivoire sont impatientes de se faire établir le document exigé pour l’enrôlement et l’identification. Qui est l’extrait d’acte de naissance. C’est pourquoi, M. Wilysse Dandé pense que la reconstitution des registres d’état civil dans la région devrait être un motif de satisfaction des populations : «Pendant la guerre tout a été détruit. Il faut que l’opération de reconstitution des registres d’état civil débute pour que les parents aient leurs actes de naissance. Ils sont déterminés à prendre part aux élections», explique-t-il avant d’indiquer que «aujourd’hui, notre espoir est la reconstitution des registres. Parce que dans la fuite, les parents ont tout laissé. Aujourd’hui, ils ont des difficultés pour circuler facilement dans la région, faute de pièce».
M. Wilysse Dandé a soutenu que «la guerre a été particulièrement violente dans les sous-préfectures de Zou et Kahen». Ce qui a contraint 13469 à fuir la zone et à se réfugier, soit à Abidjan, soit à Guiglo. Le recensement fait en 2008, indique que 11647 personnes sont encore en vie. Les efforts conjugués des cadres de la région, soutenus selon M. Wilysse Dandé, surtout par Marcel Gossio, directeur général du port et Jean Oulaï Koula, 1er vice-président du conseil général de Bangolo, ont aidé à faire retourner à ce jour, 8045 déplacés. Ce retour a été possible grâce à splusieurs missions de sensibilisation à Abidjan, Guiglo et Blolequin où les déplacés avaient trouvé refuge. 251 personnes sont parties de Guiglo pour Zou. Malheureusement, explique Louis Wilysse Dandé, la joie des populations à rejoindre leurs villages est confrontée à une attitude de défiance des populations allogènes. «L’intégration des déplacés qui sont retournés est difficile. Mais ils s’adaptent à leur nouvelle vie de retour face à l’attitude austère des allogènes qui représentent environ 60% des habitants. Ils sont retournés dans des villages qui n’existent plus. Malgré tout, les parents souhaitent vivre paisiblement avec leurs frères dans les villages au lieu de souffrir ailleurs», soutient-il. Avant d’affirmer que les populations de Bangolo et surtout du canton Zrabaon attendent avec beaucoup d’intérêt, la visite d’Etat du Président de la république, dans la région du moyen Cavaly. «L’accord politique de Ouagadougou a permis d’obtenir la paix. Ce qui a favorisé le retour de nos parents. Mais comme dit le Président, on ne sort pas de la guerre comme on sort d’une soirée de gala. Les populations prient pour que le passage du chef de l’Etat consolide la fraternité entre les communautés vivantes sur le territoire de Bangolo», a encore soutenu Wilysse Dandé.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
M. Wilysse Dandé a soutenu que «la guerre a été particulièrement violente dans les sous-préfectures de Zou et Kahen». Ce qui a contraint 13469 à fuir la zone et à se réfugier, soit à Abidjan, soit à Guiglo. Le recensement fait en 2008, indique que 11647 personnes sont encore en vie. Les efforts conjugués des cadres de la région, soutenus selon M. Wilysse Dandé, surtout par Marcel Gossio, directeur général du port et Jean Oulaï Koula, 1er vice-président du conseil général de Bangolo, ont aidé à faire retourner à ce jour, 8045 déplacés. Ce retour a été possible grâce à splusieurs missions de sensibilisation à Abidjan, Guiglo et Blolequin où les déplacés avaient trouvé refuge. 251 personnes sont parties de Guiglo pour Zou. Malheureusement, explique Louis Wilysse Dandé, la joie des populations à rejoindre leurs villages est confrontée à une attitude de défiance des populations allogènes. «L’intégration des déplacés qui sont retournés est difficile. Mais ils s’adaptent à leur nouvelle vie de retour face à l’attitude austère des allogènes qui représentent environ 60% des habitants. Ils sont retournés dans des villages qui n’existent plus. Malgré tout, les parents souhaitent vivre paisiblement avec leurs frères dans les villages au lieu de souffrir ailleurs», soutient-il. Avant d’affirmer que les populations de Bangolo et surtout du canton Zrabaon attendent avec beaucoup d’intérêt, la visite d’Etat du Président de la république, dans la région du moyen Cavaly. «L’accord politique de Ouagadougou a permis d’obtenir la paix. Ce qui a favorisé le retour de nos parents. Mais comme dit le Président, on ne sort pas de la guerre comme on sort d’une soirée de gala. Les populations prient pour que le passage du chef de l’Etat consolide la fraternité entre les communautés vivantes sur le territoire de Bangolo», a encore soutenu Wilysse Dandé.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
