A l’initiative de la Coordination des femmes de Côte d’Ivoire pour les élections et pour la reconstruction post-crise (COFEMCI-REPC), un atelier débat a regroupé les femmes leaders de Côte d’Ivoire autour du thème : «La promotion de la citoyenneté féminine et l’égalité de genre en Côte d’Ivoire». Les débats se sont déroulés les 5 et 6 février 2009 à l’hôtel Manhathan Suite à Attoban.
Deux communications ont meublé l’atelier. La première faite par maître Kaudjhis Offoumou avait trait à l’état des lieux des instruments juridiques africains sous régionaux et nationaux. La seconde par Mme Marcelle N’Da Ahua du ministère de la famille a porté sur le plan national pour l’intégration de l’égalité de genre dans les processus électoraux.
Les débats qui ont suivi les communications ont amené les femmes leaders à produire quatorze recommandations à la COFEMCI-REPC et à West Africa Network for Peacebulding (WANEP-Côte d’Ivoire) ou Réseau ouest africain pour l’édification de la paix. L’organisation avec laquelle la COFEMCI-REPC a organisé l’atelier.
Au nombre de ces recommandations, l’atelier retient la constitution des groupes de lobbyings «en vue d’obtenir le report de la date de clôture de l’opération d’enrôlement et d’identification». L’atelier recommande aussi de faire «un lobbying pour avoir les données désagrégées de la population identifiée et recensée par la CEI».
Outre la volonté des femmes à voir clair dans le processus électoral, elles souhaitent mener le combat pour traduire en loi le quota de 30% des femmes dans les instances de prise de décisions et leur présence sur les listes électorales. Elles ont décidé aussi de faire du lobbying et des plaidoyers en vue de la ratification par l’Etat de Côte d’Ivoire du traité de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr
Deux communications ont meublé l’atelier. La première faite par maître Kaudjhis Offoumou avait trait à l’état des lieux des instruments juridiques africains sous régionaux et nationaux. La seconde par Mme Marcelle N’Da Ahua du ministère de la famille a porté sur le plan national pour l’intégration de l’égalité de genre dans les processus électoraux.
Les débats qui ont suivi les communications ont amené les femmes leaders à produire quatorze recommandations à la COFEMCI-REPC et à West Africa Network for Peacebulding (WANEP-Côte d’Ivoire) ou Réseau ouest africain pour l’édification de la paix. L’organisation avec laquelle la COFEMCI-REPC a organisé l’atelier.
Au nombre de ces recommandations, l’atelier retient la constitution des groupes de lobbyings «en vue d’obtenir le report de la date de clôture de l’opération d’enrôlement et d’identification». L’atelier recommande aussi de faire «un lobbying pour avoir les données désagrégées de la population identifiée et recensée par la CEI».
Outre la volonté des femmes à voir clair dans le processus électoral, elles souhaitent mener le combat pour traduire en loi le quota de 30% des femmes dans les instances de prise de décisions et leur présence sur les listes électorales. Elles ont décidé aussi de faire du lobbying et des plaidoyers en vue de la ratification par l’Etat de Côte d’Ivoire du traité de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples relatifs aux droits des femmes.
Délon’s Zadé delonszade@yahoo.fr