L`Etat veut corser l`arsenal juridique qui réprime la fraude sur les œuvres artistiques.
“Ils ont chaud les pirates, comme on le dit à Yopougon. Puisqu`il y a une loi très corsée qui sortira bientôt des laboratoires du gouvernement pour lutter contre la piraterie. A défaut d`un décret, le ministre de la culture a introduit une ordonnance qui condamne fermement tous les pirates qui seront mis aux arrêts. Et la loi qui arrive va même plus loin. Car les revendeurs, c`est-à-dire ceux qui étalent les produits piratés le long des trottoirs seront aussi durement frappés par la loi. Il en sera de même pour les consommateurs des Cd piratés. Il s`agit de ceux qui achètent dans la rue un album ou un film piraté. Ce sera désormais un délit. C`est comme si on achetait de la drogue ou un produit piraté. Ce sera donc un geste simple, mais frappé par la loi. L`Etat veut ainsi prendre la piraterie par la gorge. Il est clair qu`on ne peut plus continuer de fabriquer un produit qu`on ne peut plus écouler. La solution est de faire autre chose. Ce sera une révolution en Côte d`Ivoire. Mais entre-temps, la brigade de lutte dirigée par le commissaire Ouattara continue ses opérations sur le terrain. Hier, au cimetière municipal d`Abobo, le ministère de la culture et le Burida ont incinéré, sur autorisation du Procureur de la République, plus de 500 mille Cd, que cette structure anti-pirate a saisis de 2006 à 2007. Ces opérations de saisie ont été menées autour d`Abidjan et ses environs. Avec des moyens malheureusement très limités. Il n`y a d`ailleurs pas très longtemps que des policiers ont été blessés lors d`une opération de saisie. C`est dire que le mal est profond. Pis, la Mafia n`est pas prête de lâcher. "Mais, rassure Armand Obou, des dispositions très fermes sont en train d`être prises." Hier, ils étaient donc tous là. La plupart des responsables des associations des artistes, des producteurs et des distributeurs… Il ne manquait que l`Unartci et Gadji Celi.
Kiprindé Sonia
“Ils ont chaud les pirates, comme on le dit à Yopougon. Puisqu`il y a une loi très corsée qui sortira bientôt des laboratoires du gouvernement pour lutter contre la piraterie. A défaut d`un décret, le ministre de la culture a introduit une ordonnance qui condamne fermement tous les pirates qui seront mis aux arrêts. Et la loi qui arrive va même plus loin. Car les revendeurs, c`est-à-dire ceux qui étalent les produits piratés le long des trottoirs seront aussi durement frappés par la loi. Il en sera de même pour les consommateurs des Cd piratés. Il s`agit de ceux qui achètent dans la rue un album ou un film piraté. Ce sera désormais un délit. C`est comme si on achetait de la drogue ou un produit piraté. Ce sera donc un geste simple, mais frappé par la loi. L`Etat veut ainsi prendre la piraterie par la gorge. Il est clair qu`on ne peut plus continuer de fabriquer un produit qu`on ne peut plus écouler. La solution est de faire autre chose. Ce sera une révolution en Côte d`Ivoire. Mais entre-temps, la brigade de lutte dirigée par le commissaire Ouattara continue ses opérations sur le terrain. Hier, au cimetière municipal d`Abobo, le ministère de la culture et le Burida ont incinéré, sur autorisation du Procureur de la République, plus de 500 mille Cd, que cette structure anti-pirate a saisis de 2006 à 2007. Ces opérations de saisie ont été menées autour d`Abidjan et ses environs. Avec des moyens malheureusement très limités. Il n`y a d`ailleurs pas très longtemps que des policiers ont été blessés lors d`une opération de saisie. C`est dire que le mal est profond. Pis, la Mafia n`est pas prête de lâcher. "Mais, rassure Armand Obou, des dispositions très fermes sont en train d`être prises." Hier, ils étaient donc tous là. La plupart des responsables des associations des artistes, des producteurs et des distributeurs… Il ne manquait que l`Unartci et Gadji Celi.
Kiprindé Sonia
