Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies Y.J Choi avait souhaité récemment lors de sa rencontre avec le président de la République Laurent Gbagbo que les structures en charge des élections élaborent un chronogramme des différentes étapes du processus électoral à défaut de la fixation d’une date des élections. L’une de ces structures c`est-à-dire la Commission Electorale Indépendante (CEI) n’a pas attendu longtemps pour réagir. Son président Robert Mambé Beugré a saisi l’occasion de la rencontre qu’il a eue hier vendredi 13 février 2009 avec le forum panafricain de la confession religieuse pour dire qu’un chronogramme existe déjà. « Nous avons un chronogramme permanemment établi que nous corrigeons en fonction des réalités que nous rencontrons sur le terrain et en fonction de la résolution des problèmes qui dictent le respect de ce chronogramme. Donc, à la date d’aujourd’hui, nous avons déjà une perspective de chronogramme. Mais on ne peut annoncer ce chronogramme que si tous les ingrédients qui permettent de le respecter sont remplis et si tout le monde s’est mis d’accord sur son déroulé de sorte à ce que, une fois que la date est annoncée, plus rien ne vienne entraver sa réalisation », a souligné le président de la CEI. A la question de savoir s’il existe des blocages dans sa mise en œuvre, Robert Mambé a indiqué que plusieurs éléments rentrent dans le respect d’un chronogramme. « Il y a des éléments qui sont à résoudre immédiatement et ceux qu’on peut résoudre dans quelque temps. Ce ne sont pas des blocages immédiats, mais des perspectives de problèmes qu’il faut entrevoir et préparer les réponses à cela. Nous savons à peu près à quelle période les élections pourraient avoir lieu. Mais, pour le moment, on veut s’assurer que tous les éléments sont en place pour ne pas qu’on donne une date et qu’on sera obligé de changer après », a-t-il précisé.
T.A.B
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