L’institution d’un code mari-time, l’amélioration du niveau du droit de trafic, la réforme d’Air Ivoire, les mesures pour résoudre le problème de la fluidité routière, les opportunités d’investissement dans la voie ferroviaire, le règlement des conflits de compétence entre les structures sous tutelle sont, entre autres, les grands axes de développement des transports en Côte d’Ivoire en 2009.
Le ministre des Transports, Mabri Toikeusse, a évoqué ces grands chantiers, le mercredi 11 février dernier, au Club House de l’aéroport, à Port-Bouët, lors de la cérémonie de présentation des vœux de la grande famille des transports en Côte d’Ivoire.
“Les barrages et le racket sur nos routes ont un impact sur le Port autonome d’Abidjan (PAA) qui connaît une baisse de trafic de 20%. Le sujet a un intérêt d’autant plus économique que nous allons prendre des mesures pour régler la question de la fluidité routière. Nous réfléchissons par conséquent sur l’escorte Abidjan-Tiébissou et Tiébissou-Mali”, a-t-il indiqué. C’est à juste titre que le ministre Mabri Toikeusse a pris l’engagement de contribuer à la baisse du coût de transport de marchandises et de personnes. C’est en cela qu’il recommande aux transporteurs de s’organiser pour que l’Etat ait un interlocuteur pour les négociations et les décisions. Il a promis que la question du conflit de compétence entre la SONATT et la Direction générale des transports terrestres (DGTT) sera réglé. “L’Office de sécurité routière (OSER) doit changer de statut pour être plus efficace. Aussi allons-nous exiger le triangle, le gilet et l’extincteur à la visite technique automobile”, a-t-il prévenu.
En transport aérien, le mi-nistre Mabri a exprimé la nécessité de réforme à Air Ivoire avec une forte participation du privé d’autant plus que l’entreprise connaît des difficultés. Il s’est réjoui que le secteur aérien soit une référence en Côte d’Ivoire et que par conséquent, cela doit se traduire sur le terrain. “Que 2010 soit l’année de la certification de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC). C’est le défi à relever. Nous devons mettre l’ANAC en puissance”, a-t-il dit.
Concernant le transport ferroviaire, le ministre Mabri a expliqué que le projet de rail à Azaguié, Abengourou, Bondoukou puis le Burkina Faso constitue une opportunité d’investissement pour le privé. Non sans rappeler la voie ferrée qui part de San Pedro à l’Ouest.
Dans le secteur du transport maritime, le ministre des Transports a évoqué le projet d’immatriculation de navires étrangers sous pavillon ivoirien. Et que les navires sous pavillon ivoirien ne desservent que les ports ivoiriens. Il a signifié que le projet le plus important est la question de la sécurité au niveau des côtes. Il a prévenu que le renouvellement des permis de conduire est prolongé au 31 mars prochain. Et que la réforme de ce permis doit prendre fin au premier trimestre 2009.
Le porte-parole des structures sous tutelle, Bakayoko Aboudramane, directeur général de l’OIC a, pour sa part, souhaité qu’il y ait la fluidité routière en zone CNO pour que les ports ivoiriens soient compétitifs. Ainsi que la reprise du Guichet unique dans la même zone. La plupart de ses préoccupations ont trouvé une solution dans l’intervention du ministre Mabri.
Gomon Edmond
Le ministre des Transports, Mabri Toikeusse, a évoqué ces grands chantiers, le mercredi 11 février dernier, au Club House de l’aéroport, à Port-Bouët, lors de la cérémonie de présentation des vœux de la grande famille des transports en Côte d’Ivoire.
“Les barrages et le racket sur nos routes ont un impact sur le Port autonome d’Abidjan (PAA) qui connaît une baisse de trafic de 20%. Le sujet a un intérêt d’autant plus économique que nous allons prendre des mesures pour régler la question de la fluidité routière. Nous réfléchissons par conséquent sur l’escorte Abidjan-Tiébissou et Tiébissou-Mali”, a-t-il indiqué. C’est à juste titre que le ministre Mabri Toikeusse a pris l’engagement de contribuer à la baisse du coût de transport de marchandises et de personnes. C’est en cela qu’il recommande aux transporteurs de s’organiser pour que l’Etat ait un interlocuteur pour les négociations et les décisions. Il a promis que la question du conflit de compétence entre la SONATT et la Direction générale des transports terrestres (DGTT) sera réglé. “L’Office de sécurité routière (OSER) doit changer de statut pour être plus efficace. Aussi allons-nous exiger le triangle, le gilet et l’extincteur à la visite technique automobile”, a-t-il prévenu.
En transport aérien, le mi-nistre Mabri a exprimé la nécessité de réforme à Air Ivoire avec une forte participation du privé d’autant plus que l’entreprise connaît des difficultés. Il s’est réjoui que le secteur aérien soit une référence en Côte d’Ivoire et que par conséquent, cela doit se traduire sur le terrain. “Que 2010 soit l’année de la certification de l’Autorité nationale de l’aviation civile (ANAC). C’est le défi à relever. Nous devons mettre l’ANAC en puissance”, a-t-il dit.
Concernant le transport ferroviaire, le ministre Mabri a expliqué que le projet de rail à Azaguié, Abengourou, Bondoukou puis le Burkina Faso constitue une opportunité d’investissement pour le privé. Non sans rappeler la voie ferrée qui part de San Pedro à l’Ouest.
Dans le secteur du transport maritime, le ministre des Transports a évoqué le projet d’immatriculation de navires étrangers sous pavillon ivoirien. Et que les navires sous pavillon ivoirien ne desservent que les ports ivoiriens. Il a signifié que le projet le plus important est la question de la sécurité au niveau des côtes. Il a prévenu que le renouvellement des permis de conduire est prolongé au 31 mars prochain. Et que la réforme de ce permis doit prendre fin au premier trimestre 2009.
Le porte-parole des structures sous tutelle, Bakayoko Aboudramane, directeur général de l’OIC a, pour sa part, souhaité qu’il y ait la fluidité routière en zone CNO pour que les ports ivoiriens soient compétitifs. Ainsi que la reprise du Guichet unique dans la même zone. La plupart de ses préoccupations ont trouvé une solution dans l’intervention du ministre Mabri.
Gomon Edmond