Jean Marcel Tapé, créancier de Koffi Olomidé, a convaincu samedi les « jeunes » de la Sorbonne Solidarité de Nado Clément « à surseoir » le 14 février à toute action qui prévoyait l’annulation du concert à Abidjan du Congolais qui lui doit 25 millions de Fcfa. Et l’affaire est bien partie pour avoir les mêmes dénouements que les deux premières fois déjà où Tapé avait mis le grappin sur Koffi l’obligeant à payer. Cette fois encore, une négociation, informe Jean Marcel Tapé, a été menée avec le directeur du protocole du Premier ministre Guillaume Soro et les responsables de la société de téléphonie qui a déplacé Koffi Olomidé à Abidjan. Si ceux-ci ont dit ne pas « savoir que Olomidé avait des antécédents » à Abidjan, ils sont convenus avec Jean Marcel Tapé de permettre – avec Olomidé – le lancement de leurs activités estimant qu’ils sont un opérateur nouveau. Hier dimanche, les deux parties étaient censées jouer carte sur table et c’était à Koffi d’entrer en contact avec Tapé. « Je pense que j’ai rempli mon contrat », a-t-il dit en appelant à la bonne foi des uns et des autres. « Le concert a eu lieu. Green a eu ce qu’il voulait. Je pense que cette fois-ci on trouvera un terrain d’entente. Dans l’intérêt de tous, j’espère que je ne sortirai pas perdant », a-t-il fait savoir. Cependant, la démarche qu’il a dit ne pas apprécier, c’est qu’une dame se prénommant Yvonne, manager selon elle de Olomidé, l’a appelé hier dimanche, pour lui tenir des propos qu’il « n’a pas aimés ». Mais, « je reste calme, je regarde et je suis serein », a indiqué le sieur Tapé qui ne veut pas aller contre les prescriptions du PM, Guillaume Soro, qui est devenu acteur dans le règlement de la dette. « Jusque-là, le PM ne m’a pas encore reçu », précise Jean Marcel Tapé qui espère avoir gain de cause.
Koné Saydoo
Koné Saydoo
