L'association des cliniques privées de Côte d'Ivoire (ACPCI) demande que l’Etat prenne des mesures pour lever les taxes sur le matériel médical à l’entrée de la Côte d’Ivoire. C’est Dr Boguifo Joseph, président de l’ACPCI, qui l’a affirmé récemment lors d’une conférence de presse au Plateau pour annoncer la tenue à Abidjan du 1er Salon International de la santé et du bien-être (SIBSA). Ce sera du 16 au 18 avril 2009, au Palais de la culture, autour du thème “Comment dispenser des soins de santé dans un contexte de maîtrise des dépenses et des coûts”.
Pour Dr. Boguifo, alors que l’Etat affirme urbi et orbi que la santé est sa priorité, il n’est pas normal que les cliniques privées soient laissées pour compte alors qu’elles “appuient le secteur public médicale à hauteur de 30% dans la prise en charge médical de la population”. Selon le président de l’ACPCI, c’est pour cette raison que son association a décidé d’organiser ce salon pour “attirer l’attention des autorités sur le fait que nous existons et que c’est un secteur qui va vite en terme de performance du plateau technique qui est en retard en Côte d’Ivoire”. A l’en croire, il faut mettre en place comme c’est le cas dans certains pays africains, “une véritable politique d’entrée du matériel médical en Côte d’Ivoire et aider les professionnels du secteur à s’équiper pour éviter les évacuations vers l’extérieur”.
A titre d’exemple, l’orateur a pris le cas du scanner. Celui utilisé en Côte d’Ivoire d’après lui, est un scanner à deux barrettes alors qu’un pays comme la Tunisie est à 64 barrettes qui donnent une plus grande précision de l’image. “Il y a une évolution rapide du matériel de travail. Ce qui fait que quand vous ne suivez pas leur évolution, vous êtes au bout de quelques années dépassés”, a soutenu Dr. Boguifo.
Plus de 20.000 participants et environ 200 exposants sont attendus à cette rencontre. Ce sera l’occasion, explique pour sa part M. Ebrotié, directeur général de Défi-stratégie (en charge de la promotion du salon) pour le public d’échanger avec les professionnels de la santé qui viendront de l’Afrique et de l’Europe. Ainsi, pour cette manifestation, il y aura entre autres un salon d’exposition, des forums et des tables rondes, une bourse de partenariat pour mettre en contact les professionnels du secteur médical et un espace financier pour les banques.
Coulibaly Zié Oumar
Pour Dr. Boguifo, alors que l’Etat affirme urbi et orbi que la santé est sa priorité, il n’est pas normal que les cliniques privées soient laissées pour compte alors qu’elles “appuient le secteur public médicale à hauteur de 30% dans la prise en charge médical de la population”. Selon le président de l’ACPCI, c’est pour cette raison que son association a décidé d’organiser ce salon pour “attirer l’attention des autorités sur le fait que nous existons et que c’est un secteur qui va vite en terme de performance du plateau technique qui est en retard en Côte d’Ivoire”. A l’en croire, il faut mettre en place comme c’est le cas dans certains pays africains, “une véritable politique d’entrée du matériel médical en Côte d’Ivoire et aider les professionnels du secteur à s’équiper pour éviter les évacuations vers l’extérieur”.
A titre d’exemple, l’orateur a pris le cas du scanner. Celui utilisé en Côte d’Ivoire d’après lui, est un scanner à deux barrettes alors qu’un pays comme la Tunisie est à 64 barrettes qui donnent une plus grande précision de l’image. “Il y a une évolution rapide du matériel de travail. Ce qui fait que quand vous ne suivez pas leur évolution, vous êtes au bout de quelques années dépassés”, a soutenu Dr. Boguifo.
Plus de 20.000 participants et environ 200 exposants sont attendus à cette rencontre. Ce sera l’occasion, explique pour sa part M. Ebrotié, directeur général de Défi-stratégie (en charge de la promotion du salon) pour le public d’échanger avec les professionnels de la santé qui viendront de l’Afrique et de l’Europe. Ainsi, pour cette manifestation, il y aura entre autres un salon d’exposition, des forums et des tables rondes, une bourse de partenariat pour mettre en contact les professionnels du secteur médical et un espace financier pour les banques.
Coulibaly Zié Oumar