“Vous devez tout faire pour avoir les papiers nécessaires pour vous faire identifier. Et le jour du vote, veillez à ce qu'on respecte votre dignité, votre droit de vote. On ne doit empêcher personne de voter. Chacun d'entre nous doit assumer sa propre sécurité. Vous devez garantir votre propre liberté et voter". Le Secrétaire général du PDCI a lancé ce mot d'ordre clair aux militants de Sassandra, à l'occasion de la rentrée politique des délégations de cette ville, le 14 février dernier. Mais avant, il a expliqué aux militants la part qu'a prise le PDCI dans le règlement de la crise que traverse le pays depuis le 19 septembre 2002. "Des gens sont venus vous raconter des histoires pour dire que le PDCI est avec la rébellion. Non, le PDCI n'est pas avec la rébellion", a-t-il précisé. Tout en ajoutant, " Le PDCI ne cautionnera jamais la violence, le PDCI ne dira jamais s'il y a 1000 morts à gauche, 1000 morts à droite, j'avance ". Le Professeur Alphonse Djédjé Mady a expliqué aux militants, la nécessité d'aller à la paix. "Aujourd'hui, c'est le vol généralisé. Ceux qu'on a mis à la tête de la filière sont en prison. Et on vient de condamner la secrétaire de Gbagbo pour escroquerie. Ensemble, nous devons soigner notre pays, sans haine, sans violence, sans faire la poursuite des sorcières. Que nous soyons du RDR, du PDCI, du FPI,…nous devons nous donner la main. Ce qui nous différencie, c'est ce que chacun pense pour la Côte d'Ivoire", a-t-il indiqué. Le Secrétaire général a rendu hommage à l'inspecteur du parti Vincent Tiéko Djédjé qui a favorisé la scission de la délégation de Sassandra en trois. Puis, il a salué les délégués et les élus du parti à Sassandra qui travaillent dans un esprit d'union et de fraternité. Au cours de cette rentrée politique, les délégations de Sassandra ont été équipées en motos et vélos pour permettre aux secrétaires de section d'être plus mobiles sur le terrain. A cet effet, six (6) motos et quatre (4) vélos ont été offerts aux délégations de Sassandra.
J.C.A
J.C.A
