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Région Publié le mardi 17 février 2009 | Notre Voie

Daloa : 16 personnes arrêtées pour destruction de plantations

Onze planteurs des campements de Bolouguhé et Bowaly ont été interpellés, le 9 février dernier, par la brigade de recherche de Daloa. Ces derniers sont accusés d’avoir détruit 15000 pieds d’hévéa en pépinière à Tahiraguhé appartenant à Jean-Marie Toualy Blé, opérateur économique basé en France.

Cinq manœuvres de Jean-Marie Toualy Blé, cités dans la même affaire, ont rejoint, deux jours plus tard, à la brigade de recherche les planteurs allogènes des campements pré-cités.
Selon Félix Gondo, président de la coopérative café-cacao des campements de Bolouguhé et Bowaly, la destruction de la pépinière de Jean-Marie Toualy Blé est une réplique aux actions de ce dernier sur les plantations des allogènes sénoufo, yacouba, wê et autres burkinabé dont il a fait détruire et incendier les plantations de cacao pour cultiver à la place de l’hévéa.

“Le 7 février dernier, les 15 manœuvres de Toualy ont détruit la plantation de Mme Béatrice Koa Etien et nous avons riposté le lendemain en détruisant également ses pépinières d’hévéa”, a-t-il déclaré à M. Ouassolou Gnékpa, sous-préfet central de Daloa, et au tribunal de Daloa, dans une plainte adressée le 11 février. Il a ajouté qu’en 2006 déjà, leurs plantations de cacao, leurs bananeraies et autres cultures avaient été détruites par le même Toualy Blé contre qui ils avaient porté plainte au tribunal de Daloa et chez le sous-préfet central.

Jean-Marie Toualy Blé, qui ne nie pas les actes qui lui sont reprochés, a déclaré aux autorités de Daloa ce qui suit : “J’ai effectivement demandé aux planteurs de Bolouguhé et de Bowaly de me céder leurs portions de terre et leurs plantations en vue d’y réaliser 3.000 hectares d’hévéa. Je leur avais dit que j’étais prêt à leur verser des dommages et intérêts en cas d’accord. Mais je n’ai pas mandaté mes manœuvres d’aller détruire leurs plantations”.

Par solidarité, plus de 500 habitants des deux campements concernés se sont rendus à la sous-préfecture de Daloa, le 9 février pour réclamer la libération de leurs frères et amis arrêtés par la brigade de recherche de Daloa.

Affaire à suivre.


Eustache Gooré bi eustachegoorebi@yahoo.fr
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