Il s'est encore fendu en déclarations fracassantes parce qu’il refuse qu'on l'oublie. Hier tout-puissant gendre de feu Félix Houphouet Boigny, premier président de la République de Côte d’Ivoire, Simplice de Messé Zinsou, a aujourd'hui honte du silence qui enveloppe son existence. Il se fait alors et avocat de Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football, et procureur de la République. Alors quand plaidoirie et réquisitoire se conjuguent et convergent, on ne peut exiger au juge comme sanction minimale que la rétrogradation de l'Africa. Pitiant et mesquin.
Dans un système à parti unique donc mono partisan où la volonté du “guide éclairé” constitue une vérité biblique et où il faut canaliser bien des personnes par le biais du sport, “opium du peuple”, Simplice de Messé Zinsou a joué sa partition. Les moyens ne lui ont pas fait défaut: argent, avions de la compagnie Air Ivoire, Radio, Télé et journaux. Il a régenté la vie de millions de supporters de l'Africa, vendant ici des rêves farfelus, entretenant à souhait et malicieusement là des illusions, hypnotisant, grâce aux medias à sa disposition, toute la Côte d'Ivoire. Au finish, de Messé gave et occupe la multitude qui n'a pas le temps et le discernement pour réaliser que le “messie” brasse du vent.
Aujourd'hui, il clame que “son” club est dans la rue. Un possessif insultant et déprimant. Il ne se rend pas au stade quand l'Africa livre un match. Il n'achète plus de carte et ne participe plus aux réunions convoquées par les dirigeants. De quel club parle celui qui, selon son humeur, pouvait abandonner l'équipe en pleine saison, emportant tout tel un ouragan : car, équipe-ments des athlètes et même moquette du siège, qui n'était en réalité que son bureau de la SIVOMAR, une compagnie maritime qui n'a pas survécu à ses frasques, contrairement à l'Africa ?
Les nouvelles générations de supporters de l'Africa ignorent l'existence de de Messé parce que celui qui se proclamait “manitou” n'est guère rentré dans l'histoire. Et pour cause. Il n'a rien bâti pour la postérité. De Messé sera un jour un grand homme quand il assumera son échec et dira tout haut aux Ivoiriens: “J'étais en mission à l'Africa pour amuser la galerie et occuper la populace et non pour construire le club”.
Quand Abdoulaye Traoré et Kassi Kouadio, tout-flamboyants, frappaient aux portes de l'Africa, Zinsou préférait afficher sa compassion pour l'Asec et annonçait de façon péremptoire: “Ablo et Lucien sont des symboles pour l'Asec. Je ne veux pas qu'ils quittent leur club”. Pendant ce temps, le club jaune et noir ne se faisait pas prier pour vider l'Africa de sa sève, de ses meilleurs éléments: Kili Dadi Francis, Didi Doubaï Léopold, Amani Yao, Obou Arsène, Sékou Bamba etc.
Non satisfait du néant qu'il a entretenu et dans lequel baigne l'équipe, et du mal et du tort qu'il a causés à l'Africa, de Messé exige que l'équipe soit sévèrement sanctionnée par la FIFA et par la FIF de son ami Jacques Anouma dont il est le porte-parole et l'avocat. En effet, l'on se rappelle les déboires vécus par l'ex-président de l'UFOA, malmené et saupoudré par Adamu. Ne pouvant apporter la réplique appropriée et se défendre comme les Ivoiriens le lui demandaient, Anouma a sorti de son chapeau magique de Messé et a eu recours à ses services pour crier vainement au loup. Echec!
Sollicité, ZS renoue avec sa fonction de “répondeur automatique” pour condamner “son” club et soutenir un grand serviteur de Félix Houphouet-Boigny qui se la coule douce aux côtés de Laurent Gbagbo, mais comme aimait à le dire le célèbre écrivain anglais Joseph Kipling, “ça, c'est une autre histoire”.
Jamais Simplice de Messé Zinsou ne sera un modèle de dirigeant soucieux du devenir d'une association culturelle, sportive ou politique. Parce que l'homme ignore la vision prospective. Il se rendra énormément service quand il apprendra à se taire et à se dire que l'Africa n'a nullement besoin d'un donneur de leçons. Si le soleil qui a dardé ses rayons sur la cité n'a pu sécher une chemise en coton, ce n'est pas une averse qui séchera un blouson en cuir. Silence de Messé!
Vincent Digbeu
Dans un système à parti unique donc mono partisan où la volonté du “guide éclairé” constitue une vérité biblique et où il faut canaliser bien des personnes par le biais du sport, “opium du peuple”, Simplice de Messé Zinsou a joué sa partition. Les moyens ne lui ont pas fait défaut: argent, avions de la compagnie Air Ivoire, Radio, Télé et journaux. Il a régenté la vie de millions de supporters de l'Africa, vendant ici des rêves farfelus, entretenant à souhait et malicieusement là des illusions, hypnotisant, grâce aux medias à sa disposition, toute la Côte d'Ivoire. Au finish, de Messé gave et occupe la multitude qui n'a pas le temps et le discernement pour réaliser que le “messie” brasse du vent.
Aujourd'hui, il clame que “son” club est dans la rue. Un possessif insultant et déprimant. Il ne se rend pas au stade quand l'Africa livre un match. Il n'achète plus de carte et ne participe plus aux réunions convoquées par les dirigeants. De quel club parle celui qui, selon son humeur, pouvait abandonner l'équipe en pleine saison, emportant tout tel un ouragan : car, équipe-ments des athlètes et même moquette du siège, qui n'était en réalité que son bureau de la SIVOMAR, une compagnie maritime qui n'a pas survécu à ses frasques, contrairement à l'Africa ?
Les nouvelles générations de supporters de l'Africa ignorent l'existence de de Messé parce que celui qui se proclamait “manitou” n'est guère rentré dans l'histoire. Et pour cause. Il n'a rien bâti pour la postérité. De Messé sera un jour un grand homme quand il assumera son échec et dira tout haut aux Ivoiriens: “J'étais en mission à l'Africa pour amuser la galerie et occuper la populace et non pour construire le club”.
Quand Abdoulaye Traoré et Kassi Kouadio, tout-flamboyants, frappaient aux portes de l'Africa, Zinsou préférait afficher sa compassion pour l'Asec et annonçait de façon péremptoire: “Ablo et Lucien sont des symboles pour l'Asec. Je ne veux pas qu'ils quittent leur club”. Pendant ce temps, le club jaune et noir ne se faisait pas prier pour vider l'Africa de sa sève, de ses meilleurs éléments: Kili Dadi Francis, Didi Doubaï Léopold, Amani Yao, Obou Arsène, Sékou Bamba etc.
Non satisfait du néant qu'il a entretenu et dans lequel baigne l'équipe, et du mal et du tort qu'il a causés à l'Africa, de Messé exige que l'équipe soit sévèrement sanctionnée par la FIFA et par la FIF de son ami Jacques Anouma dont il est le porte-parole et l'avocat. En effet, l'on se rappelle les déboires vécus par l'ex-président de l'UFOA, malmené et saupoudré par Adamu. Ne pouvant apporter la réplique appropriée et se défendre comme les Ivoiriens le lui demandaient, Anouma a sorti de son chapeau magique de Messé et a eu recours à ses services pour crier vainement au loup. Echec!
Sollicité, ZS renoue avec sa fonction de “répondeur automatique” pour condamner “son” club et soutenir un grand serviteur de Félix Houphouet-Boigny qui se la coule douce aux côtés de Laurent Gbagbo, mais comme aimait à le dire le célèbre écrivain anglais Joseph Kipling, “ça, c'est une autre histoire”.
Jamais Simplice de Messé Zinsou ne sera un modèle de dirigeant soucieux du devenir d'une association culturelle, sportive ou politique. Parce que l'homme ignore la vision prospective. Il se rendra énormément service quand il apprendra à se taire et à se dire que l'Africa n'a nullement besoin d'un donneur de leçons. Si le soleil qui a dardé ses rayons sur la cité n'a pu sécher une chemise en coton, ce n'est pas une averse qui séchera un blouson en cuir. Silence de Messé!
Vincent Digbeu
