Depuis le 16 février dernier, le feuilleton concernant l'avion de la compagnie Arik Air Nigeria qui est bloqué sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan est en train de prendre une tournure diplomatico- juridique. Le commandant de bord, Okoli et les deux membres de son équipage sont gardés à vue par la gendarmerie de l'aéroport. Même si l'hôtesse de l'air a pu rejoindre son hôtel. Devant la fermeté des autorités de l'Anac et de l'état-major particulier, qui voudraient aller jusqu'au bout, la chancellerie nigériane à Abidjan, s'est invitée dans le dossier. Hier, en fin de matinée, une délégation conduite par le consul du Nigeria à Abidjan, est allée échanger avec le directeur général de l'Anac. En vue certainement d'obtenir la libération de l'équipage et le redecolage de l'aéronef qui sont interdits jusqu'à nouvel ordre de sortir du territoire ivoirien. "Nous avons saisi l'Asecna pour ne pas laisser l'avion reprendre les airs. (Voire fac-scimilé 4). Mieux, elle va poursuivre ses investigations auprès des autres pays qui ont été survolés. Citons le Bénin, le Togo, le Ghana, le Burkina (en partie) pour être mieux situé sur l'origine de ce document. J'ai fait mon travail de technicien, si la diplomatie et le juridique viendraient à s'en mêler c'est une autre paire de manche…". Mais d'où vient cette autorisation ? S'agit-il de petits malins qui ne voudraient pas voir aboutir la certification de l'aéroport international d'Abidjan ? Les enquêtes nous situeront davantage. Hier, dans la soirée, le Général Touvoly Zogbo, le chef d’Etat-Major particulier du Président de la République, s’est rendu à l’aéroport pour constater que l’avion était bel et bien encore cloué au sol.
B.M
B.M