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Société Publié le mercredi 18 février 2009 | Le Temps

Amélioration de la fluidité routière - Bakayoko (Dg Oic) traque les racketteurs

Les engagements pris par les membres de la communauté portuaire d'Abidjan lors des différentes missions commerciales organisées dans les pays de l'Hinterland ne sont pas entièrement respectés sur le terrain. Si la compétitivité du port est une réalité avec l'acquisition de nouvelles infrastructures ultra modernes, la fluidité routière est loin d'être une satisfaction. Tant les rackets battent encore le plein sur nos corridors, malgré l'appel de l'autorité portuaire. Face à cette situation qui a considérablement réduit le trafic ivoirien, le Directeur général de l'Office ivoirien des Chargeurs (Oic) a décidé de passer à une autre phase de la lutte. Celle qui consiste à discuter directement et en même temps avec les autorités militaires des Forces de Défense et de Sécurité (Fds) et celles des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) autour d'une même table. C'est ce qu'il a obtenu auprès des Généraux Philippe Mangou et Bakayoko Soumaïla avec l'aide du Directeur général du Port autonome d'Abidjan. C'était le samedi dernier, à Yamoussoukro, à l'occasion de la rencontre de la hiérarchie militaire des Fds et des Fafn dans le cadre des activités du Centre de Commandement intégré (Cci). Une fois en face des autorités militaires, M. Bakayoko Abdul Dramane a expliqué la nécessité d'agir rapidement sur la fluidité routière sur l'ensemble du territoire national. "Nous avons besoin aujourd'hui, de reconquérir tout notre trafic. Nous avons mené des actions commerciales dans l'Hinterland. Il reste maintenant à agir sur la fluidité routière", a-t-il précisé. Pour le dg de l'Oic, son combat s'inscrit dans le but d'améliorer le temps à mettre pour parcourir les 800 km qui séparent le port d'Abidjan aux pays de l'Hinterland. A cause des tracasseries routières, cette distance est parcourue aujourd'hui en 5 jours au lieu de 2 jours. "Cela décourage tout le trafic qui devrait venir des pays voisins et pénalise notre pays", a déploré le vice-président de la communauté portuaire. On le constate, le premier responsable des Chargeurs ivoiriens poursuit son combat. Maintenant, il reste à savoir si cette rencontre de vérité va booster les choses dans le camp des forces nouvelles.

Jean-Baptiste Essis
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