Quels sont les sentiments que vous inspire cet incendie ? Vous avez également déclaré, en son temps, lorsque le marché de Cocody avait brûlé, qu’il fallait réfléchir à une politique de sécurisation de nos institutions et de nos infrastructures. Aujourd’hui, est- ce que cette idée est encore à l’ordre du jour ?
Laurent Gbagbo : Je vous remercie. Je vais commencer par la deuxième question. J’ai instruit le ministre Dano Djédjé, parce qu’il est chargé des relations avec les institutions de la République, de proposer au Premier ministre, un projet de décret pour que les sapeurs pompiers aient le droit de visiter tous les établissements publics afin de voir quelles sont les dispositions à prendre pour prévenir de telle situation.
Parce qu’on a commencé à y travailler dans cette maison-ci, l’Assemblée nationale, en 1957. Mais, personne ne connaît le plan de construction. Et personne ne sait comment les fondements ont été faits. Lorsque les sapeurs pompiers interviennent, ils ne savent pas par où commencer. Ils ne savent pas quels sont les endroits qui sont solides et ceux qui le sont moins. Le même constat fait ce soir, est aussi valable pour les maisons de la Riviera qui ont été livrées en 1972-1973.
On ne sait pas où sont les plans. Dans notre pays, on souffre du fait qu’on n’a pas de mémoire des bâtiments publics. On ne sait pas comment ces bâtiments ont été construits. Ceux qui luttent contre les incendies font des prouesses. C’est encore heureux, quand ils arrivent à découvrir une bouche d’eau pour lutter contre les incendies.
Lorsque le feu est survenu à la Télévision, c’est une pure chance que le sinistre a été circonscrit avec célérité. Et ce, parce que les sapeurs pompiers étaient dans les environs. Personne ne sait par exemple où il se trouve le plan de la Télévision. Il faut retrouver la mémoire des bâtiments. Par ailleurs, il faut prendre les mesures pour que les sapeurs pompiers soient autorisés à visiter régulièrement tous les bâtiments publics pour en connaître les forces et faiblesses. Et cela, nous allons le faire bientôt.
Avez- vous une idée des origines du sinistre ?
Ecoutez, je ne suis pas un enquêteur. Je m’en tiendrai à l’avis des policiers, des gendarmes, spécialistes dans le domaine. Je constate qu’il y a un sinistre et je dis bravo aux sapeurs pompiers parce que grâce à leur diligence, le feu ne s’est pas propagé. On ne le dit pas assez, mais nos sapeurs pompiers sont des héros. Ils luttent souvent avec des moyens artisanaux. Et moi, je les félicite pour le travail qu’ils abattent.
Source : www.cotedivoire-pr.ci
Laurent Gbagbo : Je vous remercie. Je vais commencer par la deuxième question. J’ai instruit le ministre Dano Djédjé, parce qu’il est chargé des relations avec les institutions de la République, de proposer au Premier ministre, un projet de décret pour que les sapeurs pompiers aient le droit de visiter tous les établissements publics afin de voir quelles sont les dispositions à prendre pour prévenir de telle situation.
Parce qu’on a commencé à y travailler dans cette maison-ci, l’Assemblée nationale, en 1957. Mais, personne ne connaît le plan de construction. Et personne ne sait comment les fondements ont été faits. Lorsque les sapeurs pompiers interviennent, ils ne savent pas par où commencer. Ils ne savent pas quels sont les endroits qui sont solides et ceux qui le sont moins. Le même constat fait ce soir, est aussi valable pour les maisons de la Riviera qui ont été livrées en 1972-1973.
On ne sait pas où sont les plans. Dans notre pays, on souffre du fait qu’on n’a pas de mémoire des bâtiments publics. On ne sait pas comment ces bâtiments ont été construits. Ceux qui luttent contre les incendies font des prouesses. C’est encore heureux, quand ils arrivent à découvrir une bouche d’eau pour lutter contre les incendies.
Lorsque le feu est survenu à la Télévision, c’est une pure chance que le sinistre a été circonscrit avec célérité. Et ce, parce que les sapeurs pompiers étaient dans les environs. Personne ne sait par exemple où il se trouve le plan de la Télévision. Il faut retrouver la mémoire des bâtiments. Par ailleurs, il faut prendre les mesures pour que les sapeurs pompiers soient autorisés à visiter régulièrement tous les bâtiments publics pour en connaître les forces et faiblesses. Et cela, nous allons le faire bientôt.
Avez- vous une idée des origines du sinistre ?
Ecoutez, je ne suis pas un enquêteur. Je m’en tiendrai à l’avis des policiers, des gendarmes, spécialistes dans le domaine. Je constate qu’il y a un sinistre et je dis bravo aux sapeurs pompiers parce que grâce à leur diligence, le feu ne s’est pas propagé. On ne le dit pas assez, mais nos sapeurs pompiers sont des héros. Ils luttent souvent avec des moyens artisanaux. Et moi, je les félicite pour le travail qu’ils abattent.
Source : www.cotedivoire-pr.ci