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Région Publié le mercredi 18 février 2009 | Le Nouveau Réveil

Daloa : démantèlement des milices

Que de tractations avant l'opération qui devrait commencer le 14 février concomitamment au stade régional de Daloa et à la savonnerie. Cela pendant 6 jours dans la région du Haut Sassandra. En effet, le Lieutenant Colonel Joseph Attoungbré du Centre de Commandement Intégré (CCI) avait tenu une réunion préparatoire avec les miliciens le 4 février au collège protestant de Daloa. À cette réunion, une promesse de 3 000 fcfa comme ration et argent de poche, a été proposée aux combattants. Mais le 14 février, à 10 heures, c'est avec consternation que les jeunes gens et jeunes femmes ont appris que rien ne peut leur être donné ce jour à cause de la lenteur administrative qui n'a pas permis de faire dégager les moyens à temps. Cette discussion n'a pas permis à l'équipe du capitaine Kouakou d'enrôler les jeunes gens le samedi. Mais compte tenu de l'urgence de l'opération et la nécessité de se faire enrôler coûte que coûte au risque de perdre les autres avantages liés au DDR, tels que les projets financés par l'ONUCI, les 500 000 francs promis à chaque combattant, les 4 groupes MPLGO (Mouvements Populaire de Libération du Grand Ouest), Groupement de Résistance de Libération du Centre Ouest (GRLCO), la Coordination des jeunes Patriotes du Haut Sassandra (COGEPAS) et le Front de Libération de Vavoua (FLV) ont accepté de se faire enrôler le dimanche et le lundi 16 février 2009. C'est dans la discipline et l'ordre que près de 3 000 miliciens se sont fait enrôler. Pour le GRCO 326 combattants, le MPLGO 624 combattants, COGEPAS 1000 combattants, GRLCO 326 combattants et le FLV 1 200 combattants. Cependant, les appréhensions subsistent. Selon le Commandant Guéhi Ange Premier "Que l'Etat pense à ces jeunes gens qui viennent de se faire enrôler, à leur devenir. Parce qu'ils savent manier les armes. S'ils sont laissés pour compte, ils deviendront des braqueurs, des coupeurs de route". Et de poursuivre : "Nous ne pouvons pas déposer les armes. Imaginez-vous, une kalach coûte près de 1 million 500 mille francs. Si en compensation, l'Etat et la Communauté Internationale ne nous donnent rien, nous n'allons pas déposer les armes. Nous savons ce qui s'est passé à l'ouest avec les rebelles. Il y a 400 rebelles qui sont à la Police sans passer de concours. Nous les avons vus en formation ici à Daloa. Nous avons acheté ces armes à crédit. Ce sont des engagements pris avec les fournisseurs. Nous devons tenir nos promesses. Que les autorités prennent attache avec les commandants d'unité que nous sommes…". L'opération se poursuit ce matin à Zaïbo.

Djaha j j
Correspondant régional
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