La marche vers la paix définitive en Côte d’Ivoire est désormais une réalité. Après le déploiement des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fdsci) et des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), dans le cadre du Centre de commandement intégré (Cci), les groupes d’auto-défense de la zone gouvernementale sont en demantèlement depuis lundi. Le premier bataillon d’infanterie d’Akouédo, appelé communément nouveau camp, sert de théâtre des opérations depuis le début de la semaine. Selon le lieutenant-colonel Attoungbré Joseph, chef de la cellule désarmement et démantèlement des milices au Cci, que nous avons rencontré sur place, les opérations se déroulent normalement.
Le premier responsable de cette opération explique qu’elle a été organisée avec la participation des chefs desdits groupes. Qui ont produit les listes de leurs hommes, pour lesquels un calendrier a été établi. C’est en respect de cet ordre de passage, que les différents groupes se succèdent à Akouédo depuis lundi, pour finir le 28 mai. Passé ce délai, précise le Lt-colonel Attoungbré, tout individu, pris avec des attributs militaires, se réclamant d’un groupe quelconque d’auto-défense, répondra devant la loi.
Pour la présente opération, les pétitionnaires sont soumis à un circuit en cinq étapes.
A leur arrivée au camp, ils sont accueillis au portail par des encadreurs qui les conduisent sur le site de l’opération de démantèlement.
Les éléments sont identifiés sur un listing au bureau accueil. Ensuite, ils se rendent à l’atelier désarmement où ils déposent tous les attributs militaires qu’ils détiennent : treillis, armes, munitions et la carte du groupe auquel ils appartiennent. Passé cette étape, les pétitionnaires se rendent au troisième atelier réservé au profilage. Où ils remplissent des fiches de choix de métier. Après quoi, ils sont raccompagnés au portail, pour regagner leur famille d’origine. Avant les neuf groupes d’Abidjan, le Lt-colonel Attoungbré indique que l’opération de démantèlement a débuté par le centre du pays, puis au centre-ouest, à l’est, au sud-ouest et enfin au sud avec Abidjan.
Toutefois, le chef de la cellule désarmement et démantèlement des groupes d’auto-défense du Cci, qui dit rendre compte quotidiennement à sa hiérarchie, n’a pas communiqué les statistiques des indivudus déjà démantelés. « Je rends compte à ma hiérarchie. A elle de décider de ce qu’elle veut faire des chiffres. Souffrez que je ne vous en dises aucun mot », nous a dit le Lt-colonel, en toute courtoisie.
Marc Yevou
Le premier responsable de cette opération explique qu’elle a été organisée avec la participation des chefs desdits groupes. Qui ont produit les listes de leurs hommes, pour lesquels un calendrier a été établi. C’est en respect de cet ordre de passage, que les différents groupes se succèdent à Akouédo depuis lundi, pour finir le 28 mai. Passé ce délai, précise le Lt-colonel Attoungbré, tout individu, pris avec des attributs militaires, se réclamant d’un groupe quelconque d’auto-défense, répondra devant la loi.
Pour la présente opération, les pétitionnaires sont soumis à un circuit en cinq étapes.
A leur arrivée au camp, ils sont accueillis au portail par des encadreurs qui les conduisent sur le site de l’opération de démantèlement.
Les éléments sont identifiés sur un listing au bureau accueil. Ensuite, ils se rendent à l’atelier désarmement où ils déposent tous les attributs militaires qu’ils détiennent : treillis, armes, munitions et la carte du groupe auquel ils appartiennent. Passé cette étape, les pétitionnaires se rendent au troisième atelier réservé au profilage. Où ils remplissent des fiches de choix de métier. Après quoi, ils sont raccompagnés au portail, pour regagner leur famille d’origine. Avant les neuf groupes d’Abidjan, le Lt-colonel Attoungbré indique que l’opération de démantèlement a débuté par le centre du pays, puis au centre-ouest, à l’est, au sud-ouest et enfin au sud avec Abidjan.
Toutefois, le chef de la cellule désarmement et démantèlement des groupes d’auto-défense du Cci, qui dit rendre compte quotidiennement à sa hiérarchie, n’a pas communiqué les statistiques des indivudus déjà démantelés. « Je rends compte à ma hiérarchie. A elle de décider de ce qu’elle veut faire des chiffres. Souffrez que je ne vous en dises aucun mot », nous a dit le Lt-colonel, en toute courtoisie.
Marc Yevou