Le détachement de la force Licorne basé à Bouaké quitte définitivement cette ville. C’est pourquoi, il a procédé, hier, au démantèlement officiel de ses installations sur le site qu’il occupait sur l’axe routier Bouaké- Brobo. A cette occasion, le général Philippe Houbron, commandant en chef de la force Licorne, a remercié les autorités politiques, administratives et militaires de la ville de Bouaké pour leur constante sollicitude à l’égard de ses hommes durant ces années qu’ils y ont passé. Il a aussi relevé que c’est le temps du dialogue et de la construction au service de la paix qui intéresse également la France compte tenu des relations séculaires qui existent entre les deux pays. Mais il a tenu à rassurer les uns et les autres que leur départ ne devrait poser aucun problème sécuritaire. Puisqu’un petit nombre de soldats, si le besoin se fait sentir, viendra d’Abidjan pour ramener la sérénité au sein de la population. Avant d’ajouter que c’est un déchirement pour eux de quitter Bouaké parce qu’ils se sont attachés à cette ville et à sa vaillante population. Quant à l’ambassadeur de France, André Janier, il a noté que le départ du détachement de la Licorne de Bouaké, n’est pas signe de tristesse mais d’espoir. Dans la mesure où la paix règne de nouveau dans le pays. Et que les ex-belligérants ne se regardent plus en chiens de faïence, mais travaillent désormais ensemble grâce à l’Accord politique de Ouagadougou pour consolider la paix retrouvée et rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national. Il a affirmé que son pays n’abandonnera jamais la ville de Bouaké et partant La Côte d’Ivoire. Car persuadé que la paix est solidement de retour et cela, pour très longtemps.
Parce qu’au-delà du volet militaire, la France œuvre dans l’éducation et les réalisations socio- scolaires.
Adjé jean-alexis
Correspondant régional
Parce qu’au-delà du volet militaire, la France œuvre dans l’éducation et les réalisations socio- scolaires.
Adjé jean-alexis
Correspondant régional