Le 22 février prochain, Souleymane Koly et 200 danseurs et musiciens seront les premiers à fouler la nouvelle pelouse du Stade Félix Houphouet-Boigny du Plateau, en ouverture du 1er Championnat d’Afrique des nations réservé aux footballeurs locaux du continent. Pour tester leurs capacités dans l’espace, cet après-midi, à 14j, ils seront en filage de leur spectacle de bienvenue.
Comme tout bon match, tout bon spectacle se prépare. Alors, ce sera le filage cet après-midi, à 14 h, au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan relooké. Devant, en effet, les responsables du Comité d’organisation du 1er Championnat d’Afrique des nations (COCHAN) à Abidjan et à Bouaké (du 22 février au 8 mars), ainsi que ceux de la Confédération africaine de football, ils vont montrer quelque chose : Souleyma-ne Koly – concepteur et metteur en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture de ce rendez-vous réservé aux footballeurs locaux du continent – et un commando de 200 danseurs seront en spectacle-test grandeur nature.
Ainsi la veille n’était de tout repos pour personne. Tant la matinée d’hier mardi 17 février, lors de leur deuxième répétitions la caserne du Groupement des sapeurs pompiers militaires de l’Indénié, à Adjamé, les réglages des modules du show d’ouverture ou d’Akwaba (bienvenue) se multipliaient chez les danseurs. Le tout, sous la supervision de la chorégraphe Rockya Koné, spécialement venue du Burkina Faso où, il y a environ une décennie, elle a déposé ses valises, se démarquant ainsi du mythique Ensemble Kotéba d’Abidjan. Assistée donc de 6 danseuses et danseurs de métier dont Nina Kipré et Flavie Lago de la puissante compagnie féminine Tchétché, celle grande dame des arts de la scène, veillait scrupuleusement à l’application de l’esquisse de création que lui a laissée Souleymane Koly, avant qu’il n’aille honorer des rendez-vous avec les responsables du COCHAN, dans Abidjan.
Comme Rockya, Hamed Fofana avait la tête dans la bosse. Il s’employait, de son côté, à cordonner l’orchestration musicale, avec en soutien, la comédienne-chorégraphe-chanteuse Maaté Kéita des Go de Kotéba. De façon méthodique, le couple amenait son groupe de ventistes, de balafonistes, de claviers, de batteurs de tambours, de chanteurs et bien d’autres, à reviser le moindre son jusqu’à ce qu’il soit agréable à l’oreille.
Tout se passait bien. Tellement bien. A 13h, le chef d’orchestre invita les uns et les autres à avancer par petites touches. Comme au football. Et, ils donnaient l’impression d’avoir gagné la partie à l’avance.
Mais, alors que l’on se surprenait à se laisser emporter par ce petit moment qui a succédé à un mouvement – tout aussi impressionnant des danseurs –, surgissait Souleymane Koly et siffla la mi-temps ; ce mentor de l’Ensemble Kotéba qui venait de rentrer sur les lieux de répétitions sans se faire remarquer, sortait en fait d’une brève réunion d’information, près de la piscine d’à-côté, avec les responsables des compagnies ou artistes individuels engagés dans cette future démonstration du savoir-faire ivoirien.
Plus que 3 jours pour tout peaufiner, après un peu plus de trois semaines de travail jugées malgré tout insuffisantes. C’est le temps qui reste encore au metteur en scène et son commando pour le show d’Akwaba dont on s’attend à l’avant goût cet après-midi, à 14 h, au Felicia, au Plateau.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
Comme tout bon match, tout bon spectacle se prépare. Alors, ce sera le filage cet après-midi, à 14 h, au Stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan relooké. Devant, en effet, les responsables du Comité d’organisation du 1er Championnat d’Afrique des nations (COCHAN) à Abidjan et à Bouaké (du 22 février au 8 mars), ainsi que ceux de la Confédération africaine de football, ils vont montrer quelque chose : Souleyma-ne Koly – concepteur et metteur en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture de ce rendez-vous réservé aux footballeurs locaux du continent – et un commando de 200 danseurs seront en spectacle-test grandeur nature.
Ainsi la veille n’était de tout repos pour personne. Tant la matinée d’hier mardi 17 février, lors de leur deuxième répétitions la caserne du Groupement des sapeurs pompiers militaires de l’Indénié, à Adjamé, les réglages des modules du show d’ouverture ou d’Akwaba (bienvenue) se multipliaient chez les danseurs. Le tout, sous la supervision de la chorégraphe Rockya Koné, spécialement venue du Burkina Faso où, il y a environ une décennie, elle a déposé ses valises, se démarquant ainsi du mythique Ensemble Kotéba d’Abidjan. Assistée donc de 6 danseuses et danseurs de métier dont Nina Kipré et Flavie Lago de la puissante compagnie féminine Tchétché, celle grande dame des arts de la scène, veillait scrupuleusement à l’application de l’esquisse de création que lui a laissée Souleymane Koly, avant qu’il n’aille honorer des rendez-vous avec les responsables du COCHAN, dans Abidjan.
Comme Rockya, Hamed Fofana avait la tête dans la bosse. Il s’employait, de son côté, à cordonner l’orchestration musicale, avec en soutien, la comédienne-chorégraphe-chanteuse Maaté Kéita des Go de Kotéba. De façon méthodique, le couple amenait son groupe de ventistes, de balafonistes, de claviers, de batteurs de tambours, de chanteurs et bien d’autres, à reviser le moindre son jusqu’à ce qu’il soit agréable à l’oreille.
Tout se passait bien. Tellement bien. A 13h, le chef d’orchestre invita les uns et les autres à avancer par petites touches. Comme au football. Et, ils donnaient l’impression d’avoir gagné la partie à l’avance.
Mais, alors que l’on se surprenait à se laisser emporter par ce petit moment qui a succédé à un mouvement – tout aussi impressionnant des danseurs –, surgissait Souleymane Koly et siffla la mi-temps ; ce mentor de l’Ensemble Kotéba qui venait de rentrer sur les lieux de répétitions sans se faire remarquer, sortait en fait d’une brève réunion d’information, près de la piscine d’à-côté, avec les responsables des compagnies ou artistes individuels engagés dans cette future démonstration du savoir-faire ivoirien.
Plus que 3 jours pour tout peaufiner, après un peu plus de trois semaines de travail jugées malgré tout insuffisantes. C’est le temps qui reste encore au metteur en scène et son commando pour le show d’Akwaba dont on s’attend à l’avant goût cet après-midi, à 14 h, au Felicia, au Plateau.
Schadé Adédé schadeci@yahoo.fr
