“Nous ne sommes pas d'accord avec les pratiques mafieuses et malsaines de Boni Bilé Stéphane, notre coordinateur régional. Il a des foutaises. Il boycotte l'opération”, se plaignent des agents valises de la Sagem à Divo. Le lundi 16 février 2009, visiblement excédés, ils n'en finissaient pas de grogner. Une grogne qui a abouti à un arrêt de travail. Les agents du recensement électoral déplorent le paiement de leurs salaires au prorata et exigent en outre que le montant exact de celui-ci leur soit défini. Kouidé Thomas d'Aquin, le président du collectif, et les 165 autres agents opérateurs révèlent que certains d'entre eux, 105 au total, recrutés depuis le 19 novembre 2008, ne sont jusque-là pas payés tandis que d'autres, recrutés depuis le début de l'opération, attendent toujours de percevoir le reliquat intégral de leur salaire. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, les agents valises de la Sagem de Divo ont déserté les centres d'enrôlement. Et cela depuis quelques jours. Depuis le mardi 17 février, ils sont en grève et ménacent d'assiéger le siège de la Sagem.
“Le coordinateur a détourné les frais de communication. Certains ont seulement 4000F, 5000F ou même 3000F de communication à la remise de leurs kits au lieu de 10.000 F comme promis. Il est à la base de beaucoup d'autres mauvaises pratiques”, ajoutent-ils.
Toutes nos démarches pour rencontrer Boni Bilé Stéphane sont restées sans suite . Au moment où nous mettions sous presse, la tension était vive entre les deux parties.
Ibo Cheick Oumar
“Le coordinateur a détourné les frais de communication. Certains ont seulement 4000F, 5000F ou même 3000F de communication à la remise de leurs kits au lieu de 10.000 F comme promis. Il est à la base de beaucoup d'autres mauvaises pratiques”, ajoutent-ils.
Toutes nos démarches pour rencontrer Boni Bilé Stéphane sont restées sans suite . Au moment où nous mettions sous presse, la tension était vive entre les deux parties.
Ibo Cheick Oumar
