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Société Publié le mercredi 18 février 2009 | Notre Voie

Lutte contre les écoles clandestines : Des fondateurs s`opposent à la création d’une brigade

Babo Kosso Alexis, porte-parole de l’Association des fondateurs des établissements scolaires privés laïcs de Côte d’Ivoire (AFESPLCI) a fustigé il y a quelques jours, lors d’une conférence de presse la mise en place très prochaine d’une brigade de lutte contre les écoles clandestines. Babo Kosso Alexis qui avait à ses cotés Ewoussou Aimé et Rabé Yao Anthony, respectivement vice-président et conseiller de cette association, a indiqué qu’il n’y a pas d’écoles clandestines parce que selon lui, toutes les écoles qui fonctionnent avec un code provisoire sont connues des services techniques du ministère. «Pourquoi faut-il détruire des écoles déjà en nombre insuffisant ? Pourquoi ne pas les aider à réussir leur amélioration si on pense qu’il leur manque quelque chose ? Ou à défaut de les aider, pourquoi ne pas encourager les promoteurs à faire plus? Le ministère compose avec ses écoles et est convaincu de la qualité de l’enseignement qui y est dispensé ? Ces écoles connues du fichier de ce ministère ne sont pas mal construites, emploient des Ivoiriens en quête d’emploi. Bleu Lainé les compte dans ses statistiques et il est fier de leurs résultats en fin d’année. Plus de 1199329 élèves et écoliers font confiance à ces écoles et leurs parents n’ont jamais dit qu’ils ont été déçus par l’une d’entre elles. A ces élèves il faut ajouter plus de 18890 travailleurs qui tiennent leurs familles grâce à ces écoles ?» a-t-il soutenu. M Babo Kosso Alexis a également critiqué un autre arrêté de son ministre de tutelle qui dispose que la distance entre deux écoles qui doit être désormais de 1,5 km. Selon le conférencier, la nouvelle forme prononcée de la nouvelle carte scolaire renvoie à la période d’avant l’indépendance où les apprenants devaient parcourir de longues distances pour aller chercher le savoir. A l’en croire également, c’est une situation de monopole que cette situation va créer. «Le facteur distance entre les écoles n’est pas nécessaire. La vérité, c’est que 254 fondateurs refusent de voir s’installer dans un rayon donné de nouveaux concurrents. La politique sociale du président du président Laurent Gbagbo est mise à mal. Avoir des écoles rapprochées crée la concurrence qui se traduit en deux facteurs positifs, la scolarité et la qualité de l’enseignement», a-t-il martelé. Il a condamné également la présence des organisations de fondateurs au sein de la commission nationale technique de l’enseignement privé.

Charles Bédé
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