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Société Publié le mercredi 18 février 2009 | Le Temps

Jean Kouassi Abonoua, Dg de l`Anac / " Affaire avion pirate " - “L’appareil est cloué au sol jusqu’à nouvel ordre”

Le Directeur général de l`Autorité nationale de l`Avion civile (Anac) était face à la presse hier, pour donner des explications sur l`immobilisation d`un petit avion en provenance du Nigeria.

Depuis le lundi dernier, un aéronef HS-129 immatriculé 5N-JMA exploité par la compagnie Arik Air Nigeria, en provenance du Nigeria, est immobilisé sur le tarmac de l`aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Ce, sur instruction de M. Jean Kouassi Abonoua, directeur général de l`Autorité national de l`Aviation civile, (Anac). Qui était face à la presse hier, au siège de ladite structure dans le domaine aéroportuaire à Port-Bouët. En effet, selon les explications de M. Abonoua, "contrairement à ce qui a été dit dans la presse, il ne s`agit pas d`un avion pirate mais d’un avion privé affrété par des hommes d`affaires nigérians qui venaient rencontré ce lundi (16 février) le directeur général de Sahara Oil, une société pétrolière. D`Abidjan, il devrait retourner sur Lagos à 15 heures. Seulement voilà. Nous avons constaté une irrégularité dans la demande d`autorisation de survol et d’atterrissage sur notre territoire portant le N. Abidjan. 100/pr/emp/09) (voir fac scimilé 1) un numéro qui est faux, au dire du dg de l`Anac, étant donné qu`il diffère de celui donné par l`état-major particulier de la Présidence de la République. L`autorisation accordée par la Présidence porte N.R: 107/PR/EMP DU 16/02/2009. Il faut préciser que c`est sur saisine de la direction générale de l`Anac que l`état-major particulier; seul organe compétent et habilité à délivrer une autorisation de survol et d`atterrissage en ce qui concerne les vols non réguliers, a communiqué un numéro. " Quand nous avons été saisi, l`Anac a suivi la procédure normale, en faxant le 16 février, à l`état-major la copie de la demande dûment remplie par nos services. (Voir fac-similé 3). C`est quand nous attendions le OK de la Présidence, que nous avons appris que l`avion en question s`était déjà posé sur le tarmac de l`aéroport. Quand nous avons interrogé le commandant de bord, il nous a brandit un document. En me disant que c`est depuis le Nigeria que sa compagnie lui a remis le numéro de l`autorisation de survol et d`atterrissage", a indiqué M. Abonoua. (Voir fac-similé 3) "C`est moi qui ai donné des instructions pour bloquer l`avion au sol et saisi le général Touvoly Bi Zogbo, le temps d`avoir des précisions sur la provenance de cette autorisation de survol et d`atterrissage. Tant que ce n`est pas fait, cet appareil ne va pas bouger et il est sécurisé par la gendarmerie. Je ne permettrais pas qu`on survole mon pays sans autorisation. C`est une question du sens de la responsabilité. J`ai fait mon travail de technicien, en protégeant la souveraineté de mon pays…", a Conclu M. Abonoua.

Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
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