Dr. Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a qualifié hier,au journal télévisé de 20H de la première chaîne, “d’illégale” la grève du SYNACASS-CI et des 8 autres syndicats du personnel techniques de santé.
Selon le ministre de la Santé, citant la loi N° 92-571 du 11 septembre 1992 relative aux modalités de la grève dans les services publics, les agents doivent avoir une tentative de conciliation avec l’organisme employeur (ici, le ministère de la Santé) en liaison avec les services compétents du ministère chargé de la Fonction publique. Si cette étape ne donne rien, alors le chef du gouvernement est saisi. Si aucun accord n’a pu être trouvé, un préavis de grève est alors déposé six jours ouvrables avant le déclenchement de la grève au ministère de la Fonction Publique et au ministère de la Santé. Il est donné un récépissé de dépôt de préavis de grève par le ministère de la Fonction publique. Ce préavis, selon la loi, ne fait pas obstacle à la négociation en vue du règlement du conflit. C’est lorsque cette dernière tentative échoue que la grève est déclenchée.
Allah Kouadio a par ailleurs affirmé que les négociations ont eu lieu le lundi 16 février dernier avec les syndicats et qu’il a été convenu, à la suite de cette rencontre qui a eu lieu à la primature, que les ministres de la Santé et de la Fonction publique s’entretiennent avec celui de l’Economie pour apporter une réponse aux syndicats grévistes aujourd’hui. “Alors qu’il y a cet espoir de discussion, le SYNACASS-CI et les 8 autres syndicats vont en grève”, a regretté le ministre. Il a lancé un appel à tous les agents de santé pour qu’ils soient à leur poste et promet que “le gouvernement ne fermera jamais la porte à la discussion”.
CZO
Selon le ministre de la Santé, citant la loi N° 92-571 du 11 septembre 1992 relative aux modalités de la grève dans les services publics, les agents doivent avoir une tentative de conciliation avec l’organisme employeur (ici, le ministère de la Santé) en liaison avec les services compétents du ministère chargé de la Fonction publique. Si cette étape ne donne rien, alors le chef du gouvernement est saisi. Si aucun accord n’a pu être trouvé, un préavis de grève est alors déposé six jours ouvrables avant le déclenchement de la grève au ministère de la Fonction Publique et au ministère de la Santé. Il est donné un récépissé de dépôt de préavis de grève par le ministère de la Fonction publique. Ce préavis, selon la loi, ne fait pas obstacle à la négociation en vue du règlement du conflit. C’est lorsque cette dernière tentative échoue que la grève est déclenchée.
Allah Kouadio a par ailleurs affirmé que les négociations ont eu lieu le lundi 16 février dernier avec les syndicats et qu’il a été convenu, à la suite de cette rencontre qui a eu lieu à la primature, que les ministres de la Santé et de la Fonction publique s’entretiennent avec celui de l’Economie pour apporter une réponse aux syndicats grévistes aujourd’hui. “Alors qu’il y a cet espoir de discussion, le SYNACASS-CI et les 8 autres syndicats vont en grève”, a regretté le ministre. Il a lancé un appel à tous les agents de santé pour qu’ils soient à leur poste et promet que “le gouvernement ne fermera jamais la porte à la discussion”.
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