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Politique Publié le jeudi 19 février 2009 | Fraternité Matin

Identification : Le tribunal de Bouaké a repris ses activités

Les populations du centre n’éprouvent plus de difficultés pour se faire établir leurs certificats de nationalité et autres pièces exigées à l’enrôlement. Le tribunal de première instance de Bouaké a redémarré véritablement ses activités depuis le 15 février dernier. Mais selon son greffier en chef, Me Lattier Innocent, l’affluence, pour le moment, est moyenne à son bureau. Néanmoins, il a indiqué que les populations viennent surtout pour établir leur certificat de nationalité en cette période d’identification et de recensement électoral. Outre cela, il a souligné qu’ils sont également sollicités pour la délivrance des casiers judiciaires, des registres de commerce, les actes d’individualité et judiciaires. A ce jour, selon lui, le tribunal de première instance de Bouaké a reçu près de 70 demandes de certificats de nationalité et une quarantaine pour les casiers judiciaires. Même si Me Lattier Innocent ne dispose pas encore de ses propres secrétaires et machines à écrire. En attendant, le maire de la commune de Bouaké a bien voulu mettre à sa disposition 3 secrétaires pour dactylographier les premiers actes. Le juge Ekra Frédéric, magistrat de siège au tribunal de première instance de Bouaké, a révélé que les greffiers ne sont pas encore arrivés parce qu’ils n’ont toujours pas reçu leurs primes d’installation. En revanche, les magistrats sont tous entrés en possession de leurs kits d’installation. Pour l’heure, il a souligné qu’il y en a 4 présents à Bouaké, 2 du siège et 2 du parquet. Toutefois, ces derniers n’ont pas tout le matériel pour faire fonctionner normalement le tribunal de Bouaké. C’est pourquoi, il a sollicité l’aide des autorités politiques, administratives et militaires. Aussi a-t-il fait savoir que pour l’heure, le tribunal de Bouaké se contente d’une justice administrative et civile parce que pour l’aspect pénal, ils attendent les officiers de police judiciaire (OPJ) pour véritablement commencer dans la mesure où les policiers et gendarmes ne sont pas encore redéployés dans les zones CNO.



Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
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