Comme annoncé, il y a quelques jours, les médecins de Côte d’Ivoire sont entrés hier, en grève, et ce, pour une durée de 72 h. Ce débrayage fait suite à la non satisfaction de leurs revendications portant essentiellement sur l’application immédiate des mesures de revalorisation des salaires et le paiement des nouvelles indemnités prévues par le décret du 04 janvier 2008.
En visite dans les Centres hospitaliers et universitaires (Chu), dans l’après-midi, nous avons pu constater que le service minimum a été assuré.
Les patients ont été reçus par les agents présents. Dame Nabintou Cissé, parent d’un malade interné en Médecine générale au Chu de Treichville, s’en réjouit. Car «cela évitera des décès» comme lors de leur dernier débrayage. Au Chu de Cocody, M. Diallo Boubacar, ami d’un malade, nous confirme la présence de quelques praticiens. Pr N.G du service radiologie du Chu de Yopougon, mécontent, lui souligne que l’Etat doit se pencher sérieusement sur les problèmes des médecins. «Nous ne pouvons pas concevoir que des personnes qui ont étudié durant 7 à 8 huit ans et qui sanctionnent leurs études par un diplôme d’Etat puissent percevoir à peine 225 mille francs», s’offusque-t-il. Avant d’ajouter : «Nous avons prêté le serment d’Hippocrate et non celui de la pauvreté». Il faut que «l’Etat respecte sa parole et arrête de nous mépriser». Néanmoins, les infirmiers sont restés à leurs postes. A Divo, Dimbokro, Adzopé Daloa, et Alépé, la grève a été largement suivie, mais le service minimum a été assuré. Outre les médecins, le syndicat des aides- soignants observe également cet arrêt de travail. Soulignons qu’a Divo et Daloa, des malades ont dû déserter les Chr pour se diriger vers quelques petites cliniques privées.
Grâce Ouattara
En visite dans les Centres hospitaliers et universitaires (Chu), dans l’après-midi, nous avons pu constater que le service minimum a été assuré.
Les patients ont été reçus par les agents présents. Dame Nabintou Cissé, parent d’un malade interné en Médecine générale au Chu de Treichville, s’en réjouit. Car «cela évitera des décès» comme lors de leur dernier débrayage. Au Chu de Cocody, M. Diallo Boubacar, ami d’un malade, nous confirme la présence de quelques praticiens. Pr N.G du service radiologie du Chu de Yopougon, mécontent, lui souligne que l’Etat doit se pencher sérieusement sur les problèmes des médecins. «Nous ne pouvons pas concevoir que des personnes qui ont étudié durant 7 à 8 huit ans et qui sanctionnent leurs études par un diplôme d’Etat puissent percevoir à peine 225 mille francs», s’offusque-t-il. Avant d’ajouter : «Nous avons prêté le serment d’Hippocrate et non celui de la pauvreté». Il faut que «l’Etat respecte sa parole et arrête de nous mépriser». Néanmoins, les infirmiers sont restés à leurs postes. A Divo, Dimbokro, Adzopé Daloa, et Alépé, la grève a été largement suivie, mais le service minimum a été assuré. Outre les médecins, le syndicat des aides- soignants observe également cet arrêt de travail. Soulignons qu’a Divo et Daloa, des malades ont dû déserter les Chr pour se diriger vers quelques petites cliniques privées.
Grâce Ouattara
