Le mot d'ordre de grève déclanché par le Syndicat national des Cadres supérieurs de la Santé (Synacass- Ci) est largement suivi. Dans la capitale politique et administrative Yamoussoukro où tous les services de la santé ont connu une réelle perturbation. quand bien même un minimum de service est assuré par une équipe de médecins Dr Olivier Damauh, Sg du (Synacass- Ci) section locale a, au sortie d'une rencontre houleuse avec ses camarades, annoncé que cette grève d’une durée de trois jours n’est qu’un avertissement au gouvernement pour qu'il puisse respecter ses engagements pris vis-à-vis d'eux. Nous voulons l'application immédiate du décret portant valorisation de nos salaires en tant que médecins. Tout en respectant les lois de la grève, il faut que le décret signé par le président de la république soit également respecté , que le gouvernement fasse des propositions concrètes pour décanter cette malheureuse situation qui perdure depuis longtemps, a-t-il recommandé. Pendant ces trois jours, tous les médecins grévistes doivent obligatoirement assurer le minimum de service et un programme a été établi séance tenante pour permettre aux usagers de bénéficier de quelques soins médicaux. Si le débat a été par moments houleux, il faut signaler qu' une grande partie des praticiens a souhaité aller prendre la garde dans les cliniques privées pendant les heures creuses. Ils se sont enfin de compte compris, et ont décidé que celui qui n'est pas de garde, peut vaquer à ses activités personnelles parce que c'est uniquement l'Etat qui est leur employeur.
Bertrand Bahi
Correspondant à Yamoussoukro
Bertrand Bahi
Correspondant à Yamoussoukro