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Société Publié le jeudi 19 février 2009 | Le Patriote

Yamoussoukro - Les médecins réclament la reconnaissance de leur doctorat

La grève de 72h déclenchée par le syndicat national des cadres supérieurs de la santé de Côte d’Ivoire (SYNACASS-CI) a été largement suivie dans la capitale politique ivoirienne, avec un service minimum à l’urgence médicale. En dehors du collectif des syndicats des infirmiers et sages-femmes, ceux des gestionnaires, imagerie médicale, assainissement, aides-soignants et laboratoire, étaient hier matin, de 10h à 1230mn en conclave avec les médecins du SYNACASS-CI. Selon le chirurgien dentiste, Dr Damaud, secrétaire régional dudit syndicat, cette réunion visait à la mise sur pied d’un comité de suivi et de surveillance dont le bureau exécutif est composé de deux personnes pour le contrôle du service minimum. Le comité veillera aussi au contrôle dans le privé surtout, où certains médecins ont signé des contrats afin qu’aux heures ouvrables aucun d’eux ne soit en service dans les cliniques privées. Cette rencontre qui a précédé la mise en application effective du mot d’ordre de grève, a eu pour objectif de définir une plate forme autour de laquelle les discussions vont se dérouler pour réussir le combat syndical. Les débats ont tourné autour du respect du mot d’ordre de grève et de trois points de revendication.
En ce qui concerne le service minimum, le secrétaire régional du SYNACASS-CI, a tenu à préciser que les médecins assurant ce service seront d’astreinte de 18h à 7h du matin. Répondant au ministre Allah Kouadio Rémi, les cadres supérieurs de la santé sont restés fermes avant d’annoncer qu’ils ne céderont pas aux provocations. « La grève actuelle n’est pas illégale comme le prétend Allah Kouadio Rémy », indiquent-ils. Le ministre, selon eux, a tendance à humilier les médecins et à minimiser leurs problèmes. Mais disent-ils, cette fois-ci, ils iront jusqu’au bout de leur combat. Pendant qu’ils restent ouverts durant les trois jours de grève, à la négociation, les médecins ont indiqué qu’ils durciront le ton et leur position, si après les trois jours, aucune solution idoine n’est trouvée.
Pour les actions futures, ils entendent occuper les rues et faire le siége de la télévision ivoirienne. En prenant à témoin, tous les médias, et les chaînes internationales. Si après de telles actions, martèlent-ils, le gouvernement demeure sourd à leurs revendications, les hôpitaux seront désertés sans aucun service minimum. Quelques patients qui s’étaient rendus tôt hier au CHR, n’ont pu obtenir de satisfaction. Dans les services de pédiatrie, gynécologie, médecine chirurgicale, en dehors des filles et garçons de salle, ces services étaient complètement vides. En tout cas, en attendant la deuxième journée aujourd’hui, le gouvernement gagnerait à négocier de façon honnête et sincère avec les cadres supérieurs de la santé, pour l’intérêt de tous.
Jacquelin Mintoh.
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