x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Showbizz Publié le vendredi 20 février 2009 | Le Temps

Procès Billy Billy - Burida / Armand Obou (patron du Burida): "Ce n’est pas avec moi qu’on va vilipender l’Etat"

Dans l`affaire l`opposant au jury de “Haut de Gamme”, la justice s`est rangée du côté de Billy Billy. Ce qui évidemment n`est pas au goût du Burida.
“Il est temps de conforter les Institutions de la République que de les vilipender. Il n`est pas question qu`un artiste se serve de cette plate-forme (Ndlr. La soirée de Haut de gamme) pour vilipender les Institutions de ce pays". Armand Obou, l`administrateur provisoire du Burida en a gros sur le cœur. En tout cas, il est très remonté contre la décision de justice qui vient d`être rendue dans l`affaire opposant Billy Billy au jury de la soirée Haut de gammes. Le verdict donné au tribunal des référés a donné raison au chanteur. En fait, plus clairement, la justice ivoirienne consacre les injures de ce jeune artiste contre les Institutions de la République. L`Etat est vilipendé en direct sur les écrans de la chaîne nationale, et il se trouve des magistrats pour dire que c`est normal. "J`utiliserai tous les moyens en ma possession et légaux pour que justice soit faite". Annonce l`administration provisoire du Burida. "Je ne suis pas d`accord, menace Armand Obou, et j`interjecte appel. Il faut que nous parlions du fond. L`éthique que nous défendons n`est pas celle-là. Je voulais crier mon indignation. C`est maintenant que les choses sérieuses commencent. Ce n`est pas avec nous qu`on va vilipender les Institutions de l`Etat". Bien dit et bien fait. Puisque sans Etat rien ne pourra se faire dans ce pays. Et à supposer que les injures de Billy Billy soient directement adressées au corps judiciaire. Qu`est-ce qui se serait passé ? Peut-être que ce jeune artiste serait déjà à la Maca. Et que par exemple, la Présidence de la République soit vilipendée des juges trouveraient-ils cela normal ?. " On vend des Cd piratés devant la Présidence de la République…". Avait déclaré, Billy Billy. De quelle Présidence parle-t- il ? Se demande-t-on. Mais il va encore plus loin. "Quand les rebelles ont pris Daloa, ils sont allés libérer la ville parce qu`il y a cacao là-bas. (…) On ne fait rien pour nous les artistes parce que Cd ne peut pas devenir cacao". Qui a libéré Daloa ? Bien évidemment, les autorités. Ces propos ont été accompagnés d`une série d`insanités qui dévoilent la vraie personnalité de l`artiste qui, avec son avocat, continuent de confondre un prix à un don. Est-ce de bonne foi ? "Je voulais que cela soit clair, explique d`ailleurs l`administrateur provisoire du Burida, on a attribué un prix à Billy Billy. Ce n`est pas un don qu`on lui a fait. Un prix n`est pas un don".

Guéhi Brence
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Showbizz

Toutes les vidéos Showbizz à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ