Après la grève du SYNACASS-CI, l`heure est maintenant au bilan. En attendant que les personnes bien indiquées le fassent, force est de reconnaître que ce mouvement n`a pas paralysé véritablement le secteur hospitalier quand bien même il aurait été bien suivi. La vraie raison de cette situation est qu`une bonne partie du personnel du milieu a refusé de s`associer à cette grève. Il s`agit des infirmiers et des sages-femmes. Leur présence à leurs postes respectifs a, il faut le dire, brisé l`action des médecins. C`est vrai que l`objectif final des infirmiers n`était pas de noyer le SYNACASS-CI, voire l`étouffer mais c`est à cela que l`on a assisté Le secrétaire général du Syndicat National des Infirmiers de Côte d`Ivoire (SYNICI) n`a d`ailleurs pas manqué de préciser qu`ils sont le gros contingent du service hospitalier. Cette seule déclaration suffit à croire, que les médecins ne sont pas forcement indispensables. Et qu`en cas de force majeure, la relève peut être assurée le temps que des dispositions beaucoup plus efficaces puissent être trouvées. Cela a été fait bien évidemment avec le soutien des professeurs et des internes des hôpitaux. Demain, ce sera la reprise. Les grévistes retrouveront les infirmiers qui ont gardé la maison en leur absence. Mais quels types de collaboration sauront-ils ? Les médecins vont-ils se venger ? Comment réagiront-ils face aux infirmiers aujourd`hui considérés comme des traîtres ? Autant d`interrogations qui montrent bien que la menace plane toujours sur la maison. Il faut donc faire quelque chose.Et rapidement.
DJE KM
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