Pour son premier déplacement présidentiel hors des Etats-Unis : Obama choisit le Canada

Barack Obama a effectué jeudi au Canada son premier déplacement présidentiel hors des Etats-Unis. Une visite de travail de quelques heures chez un partenaire économique-clé de Washington, qui a été dominée par la crise, les échanges commerciaux et le dossier de l'Afghanistan.

L'avion "Air Force One" transportant le président américain s'est posé à 10h25 locales à l'aéroport d'Ottawa. M. Obama a été accueilli à sa descente d'avion par la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, qui représente la reine Elizabeth II d'Angleterre en tant que chef d'Etat au rôle essentiellement honorifique.

Sous un ciel gris, M. Obama a ensuite gagné le Parlement, devant lequel un millier de personnes lui ont réservé un accueil enthousiaste. Il a serré la main du Premier ministre canadien Stephen Harper et a salué la foule, qui a répondu par des acclamations.

Durant sa brève visite qui a duré un peu moins de sept heures, M. Obama s'est entretenu avec M. Harper, avec qui il a évoqué l'Afghanistan, l'énergie et l'environnement, ainsi que l'économie et le chômage. Les deux hommes ne s'étaient jamais rencontrés auparavant.

Lors de la conférence de presse clôturant leur rencontre, MM. Obama et Harper ont annoncé un accord embryonnaire pour explorer les moyens de produire de l'énergie propre afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.

Cette entente pourrait, éventuellement, conduire à l'établissement de cibles communes pour la lutte contre les changements climatiques à l'échelle nord-américaine. Les résultats pourraient cependant se faire attendre.

Dans un premier temps, les deux pays prévoient de se concentrer sur le développement de techniques pour capturer et stocker le carbone, une des causes des changements climatiques. Stephen Harper et Barack Obama ont par ailleurs indiqué aux médias qu'ils avaient discuté d'Afghanistan et d'économie en tête-à-tête et avec leurs conseillers.

Pour ce qui est de l'économie, les deux hommes ont répété encore et encore que leurs deux pays bénéficiaient du libre-échange et devaient continuer à travailler de concert.

AP