La grève des personnels de santé débutée mercredi se poursuit, a constaté hier une équipe de Notre Voie. En effet, les activités médicales sont toujours au ralenti dans les structures sanitaires publiques d’Abidjan malgré l’observance d’un service minimum.
Ainsi, à l’hôpital général d’Abobo, il n’y a pas eu d’affluence quand bien même un service minimum a été mis en place pour recevoir les malades dans les différents services médicaux. En gynécologie, un agent a confié que mercredi, plusieurs femmes ont été césarisées ainsi que d’autres interventions chirurgicales ont été faite. “Tous ceux qui ont été mobilisés pour assurer le service minimum sont présents”, a affirmé la sage-femme de service qui a requis l’anonymat. Elle a poursuivi en soutenant qu’il y a eu le matin de l’affluence “même si ça ne ressemble pas à celle des jours ordinaires”. Où vont donc les malades ? Ils préfèrent aller dans les établissements sanitaires comme l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) où les médecins de par leur statut de militaire, ne sont pas autorisés à faire grève. “A notre niveau, il y a une affluence. Depuis hier (ndlr : mercredi) nos salles d’hospitalisation sont pleines et nous recevons toujours des malades”, a déclaré le Professeur. colonel major Beugré Gabriel. Il a, par ailleurs souligné qu’avec le service minimum dans les centres de santé ordinaires, c’est seulement les nuits que son établissement est débordé. “Il n’y a pas de débordement la journée, puisque dans les hôpitaux ordinaires, il y a une permanence pour donner les premiers soins. C’est seulement les nuits que nous recevons beaucoup de patients”, a-t-il relevé.
Les centres de santé communautaire en particulier celui d’Angré ont fonctionné normalement. D`après le responsable administratif de ce centre, M. Blédou Charles, il n’y a pas eu d’arrêt de travail et tout a été mis en place pour recevoir les malades, et même en grand nombre.
“Ici tout fonctionne comme d’habitude. Nous ne sommes pas concernés par cette grève parce que nous sommes un centre de santé communautaire et nous vivons de nos propres ressources. Nous sommes prêts à accueillir les patients et pour ce faire, une équipe de remplacement a été mise en place”, a expliqué le responsable administratif.
Selon Dr. Anoma, porte- parole du SYNACASS-CI, la grève est un succès au deuxième jour. Pour le ministère de la santé par la voix de son chargé de communication, M. N’Da Siméon, le système n’est pas perturbé. Selon M. N’Da, la plupart des agents à Abidjan sont à leur poste.
Paule Aléa Tanoh et Dia Sonia stagiaires
Ainsi, à l’hôpital général d’Abobo, il n’y a pas eu d’affluence quand bien même un service minimum a été mis en place pour recevoir les malades dans les différents services médicaux. En gynécologie, un agent a confié que mercredi, plusieurs femmes ont été césarisées ainsi que d’autres interventions chirurgicales ont été faite. “Tous ceux qui ont été mobilisés pour assurer le service minimum sont présents”, a affirmé la sage-femme de service qui a requis l’anonymat. Elle a poursuivi en soutenant qu’il y a eu le matin de l’affluence “même si ça ne ressemble pas à celle des jours ordinaires”. Où vont donc les malades ? Ils préfèrent aller dans les établissements sanitaires comme l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA) où les médecins de par leur statut de militaire, ne sont pas autorisés à faire grève. “A notre niveau, il y a une affluence. Depuis hier (ndlr : mercredi) nos salles d’hospitalisation sont pleines et nous recevons toujours des malades”, a déclaré le Professeur. colonel major Beugré Gabriel. Il a, par ailleurs souligné qu’avec le service minimum dans les centres de santé ordinaires, c’est seulement les nuits que son établissement est débordé. “Il n’y a pas de débordement la journée, puisque dans les hôpitaux ordinaires, il y a une permanence pour donner les premiers soins. C’est seulement les nuits que nous recevons beaucoup de patients”, a-t-il relevé.
Les centres de santé communautaire en particulier celui d’Angré ont fonctionné normalement. D`après le responsable administratif de ce centre, M. Blédou Charles, il n’y a pas eu d’arrêt de travail et tout a été mis en place pour recevoir les malades, et même en grand nombre.
“Ici tout fonctionne comme d’habitude. Nous ne sommes pas concernés par cette grève parce que nous sommes un centre de santé communautaire et nous vivons de nos propres ressources. Nous sommes prêts à accueillir les patients et pour ce faire, une équipe de remplacement a été mise en place”, a expliqué le responsable administratif.
Selon Dr. Anoma, porte- parole du SYNACASS-CI, la grève est un succès au deuxième jour. Pour le ministère de la santé par la voix de son chargé de communication, M. N’Da Siméon, le système n’est pas perturbé. Selon M. N’Da, la plupart des agents à Abidjan sont à leur poste.
Paule Aléa Tanoh et Dia Sonia stagiaires