La grève du Syndicat national des cadres du secteur de la santé (Synacass-ci) se poursuit. Hier la situation dans les hôpitaux était la même que celle de la veille. Les trois Centres hospitaliers universitaires (Chu) de la capitale économique sont restés paralysés. Seuls les blocs d'urgence ont observé le service minimum. Au Chu de Treichville, le service gynécologie obstétrique, les urgences pédiatrie et la chirurgie pédiatrie ont fonctionné à moitié. La consultation, par contre, n'a pas ouvert. Au Chu de Cocody, comme le mercredi, le bloc opératoire, la radiologie et la consultation n'ont pas travaillé. Mais la salle d'accouchement continuait de recevoir du monde. Au Chu de Yopougon comme à l'hôpital Houphouët Boigny d'Abobo, les médecins ont respecté les consignes du mot d'ordre de grève. Le service minimum a été observé. « Nous avons fait le tour des hôpitaux à Abidjan et à l'intérieur du pays. Seul Alepé n'a pas suivi la grève. Dans les autres hôpitaux, les médecins, qui étaient réticents sont entrés dans la danse. Le service minimum a été observé », assure le Dr Apkés membre du Synacass-ci. Débutée mercredi, la grève prend fin aujourd'hui. Cet arrêt de travail qui aura duré trois jours sera reconduit si les médecins n'ont pas de satisfaction à leurs revendications. Ce sont entre autres l'application immédiate des mesures de revalorisation des salaires, la reprise du glissement catégoriel des cadres supérieurs de la santé, l'application des textes portant sur la fonction publique hospitalière et l'intégration des filles et garçons de salle à la fonction publique.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh