L’hôpital de la capitale politique ivoirienne a enregistré de nombreux décès pendant les trois jours de grève des cadres supérieurs de la santé. Hier au dernier jour de la grève, tôt le matin, le service de la médecine a enregistré trois décès consécutifs. Pendant qu’au niveau de la pédiatrie, l’infirmier indiquait plus de quatre décès. Le secrétaire régional du SYNACASS-CI joint sur son mobile, a laissé entendre, que le service minimum a été assuré pendant les 72h de grève. Les décès, indiquait-il, ne peuvent être imputés aux médecins. Car, selon lui, si l’Etat de Côte d’Ivoire était conscient et respectueux de ses engagements, ce type de situations n’allait pas arrivé. Avant de poser la question de savoir comment, des personnes qui ont acquis des doctorats d’Etat, ne peuvent-elles pas bénéficier ou être payés selon leurs diplômes. Toutefois, explique-t-il, le gouvernement est responsable des décès dans les hôpitaux de Côte d’Ivoire. Car, on ne peut signer un décret, et ne pas respecter l’application effective. Le ministre Allah Kouadio Rémi, dit-il, aura cette situation sur sa conscience. Il est ministre et porte parole de ses collègues, et ne peut les considérer comme ennemis.
Les médecins de Yamoussoukro, sont prêts dès lundi, après la réunion de synthèse, à reconduire la grève sans service minimum, si le gouvernement n’apporte aucune solution, ont-ils averti.
Jacquelin Mintoh
Les médecins de Yamoussoukro, sont prêts dès lundi, après la réunion de synthèse, à reconduire la grève sans service minimum, si le gouvernement n’apporte aucune solution, ont-ils averti.
Jacquelin Mintoh
