Christianisme céleste : Ediemou pour Semè comme le lieu de pèlerinage annuel à Noël

A la suite de la réaction du pasteur mondial Emmanuel Oschoffa sur le maintien d’Imeko (Nigeria), comme terre sainte pour le pèlerinage, le diocèse que dirige le pasteur Ediemou Blin Jacob a fait une déclaration. A travers son chargé de communication et membre de la délégation pastorale, suprême Konan Germain. Selon lui, le prophète avait déclaré sur Imeko que «la République fédérale du Nigeria constitue un diocèse dans l’Eglise du Christianisme céleste dont le siège est à Makoko (Lagos). Imeko, étant le village de la mère du prophète fondateur, celui-ci voulait avoir un lieu de prière pour lui. En exil depuis le 16 janvier 1976 au Nigeria et depuis cette date, il a demandé à chaque diocèse de célébrer la Noël dans chaque pays. En Côte d’Ivoire, cela a commencé en 1981. Le prophète Oschoffa étant à Ketu, il n’y avait pas de célébration les 24 et 25 décembre». Ainsi ajoutera suprême Konan, le révérend Agbaossi Benoît, chef du diocèse du Bénin et chef mondial actuel de l’Eglise du christianisme céleste faisait le pèlerinage sur le site de Semè les 24 et 25 décembre. Ce pèlerinage est ordonné par le Saint Esprit et stipulé dans la constitution de l’Eglise du Christianisme céleste en son article 99. «Il est ordonné par le Saint Esprit que tous les membres de l’Eglise du christianisme céleste où qu’ils se trouvent doivent se rassembler à Noël au bord de la mer à Porto-Novo au Bénin. Ceci en commémoration de la naissance du Christ pendant le recensement décrété par César Auguste (Luc2 ;1)». Et que nul ne peut l’arrêter. «Semè (Bénin) demeure le lieu de pèlerinage annuel à Noël», a-t-il précisé. L’article 9 précise qu’Imeko, où se trouve la tombe du fondateur, est un lieu de pèlerinage pour tout le monde et en tout temps. Il témoigne de sa gratitude au Président du Benin, SEM. Yayi Boni qui a confirmé la prophétie du 24 décembre 1947 du fondateur, faisant de Semè, une propriété de l’Eglise du Christianisme céleste, le 24 décembre 2008. Le membre de la délégation pastorale relève que le fondateur Oschoffa était un grand prophète. C’est pourquoi, il se doit de respecter ses enseignements. «C’est eu égard à la constitution de l’Eglise que le fondateur a été inhumé à Imeko.», a confié suprême Konan.




C. Dallet