Les chômeurs ivoiriens veulent se faire entendre. Ils ne supportent plus ‘’d’être rangés dans les oubliettes’’ par la direction générale de l’Agence d’étude et de promotion de l’emploi (Agepe). Réunis le jeudi 18 février à la marie d’Adjamé, ils ont décidé de battre le pavé le 10 mars prochain. L’annonce de la marche a été faite par le secrétaire général du Collectif de l’association des chômeurs M Koffi Yao Joseph. Selon ce dernier, les chômeurs ne font pas partie des soucis de l’actuelle direction de l’Agepe. Il en veut pour preuve, le refus du patron de cette structure de recevoir le collectif des chômeurs, ce, afin de débattre des problèmes afférents à leur situation. « Les dirigeants de l’Agepe n’ont aucune considération pour nous. Nos préoccupations ne sont pas prises en compte », a-t-il dénoncé. C’est donc pour réclamer une amélioration de leur traitement que les chômeurs, selon leur SG, descendront dans les rues. « Nous allons protester devant le ministère de la fonction publique et de l’emploi. Il s’agit de crier notre ras-le-bol face à l’indifférence de la tutelle », a indiqué M Koffi. Ces revendications pour l’essentielle se résument au prolongement et à la revalorisation des allocations de chômage et au départ de M Zéhia Kouadio directeur de l’Agepe. Le collectif demande une augmentation des allocations de chômage des employés et ouvriers à 80 000FCFA chaque trimestre et 300 000 FCFA pour les cadres et agents de maîtrise. Au cours de cette rencontre, les sans emplois ont aussi dénoncé l’inexistence de projets à leur endroit.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna
