Les universités publiques et structures de Recherches, sous tutelle du ministère de l’enseignement supérieur pourraient rentrer en ébullition dans les semaines à venir. La coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC) n’est pas du tout contente du gouvernement. Les enseignants du supérieur estiment qu’ils ont été roulés dans la farine ». Et méprisés par la Tutelle. Selon le porte parole de la CNEC, le Pr. Flavien Traoré, l’intégralité des différentes primes qui devait être payées depuis le 1er janvier 2009, n’a pas été effective. « Pis ! Nous n’avons perçu que 50 % des primes d’encadrement et 50 % des primes Académiques. La revalorisation indiciaire a été faite aussi à 50 % », a expliqué le Pr. Traoré. Il a également déploré le fait que les enseignants et chercheurs n’ont pas été approchés, quant au paiement de la deuxième moitié en 2010. « On ne peut pas accepter que le ministre Hubert Oulaye se repende dans les journaux pour parler de l’Etat de nos salaires », s’est indigné le secrétaire général de la CNEC. Avant d’ajouter que sa coordination a adressé une correspondance au ministre de la Fonction Publique, le Pr. Hubert Oulaye à l’effet d’avoir une explication « claire » sur la non-application intégrale des décrets portant grille particulière et la bi-appartenance des médecins, pharmaciens et chirurgiens, dentistes ou universitaires. «Mais hélas ! Nous n’avons toujours pas été reçus. Nous allons déposer un autre courrier jusqu’à ce que nous soyons reçus », a-t-il dit remarquer. Précisant que les différentes actions à mener dépendront des réponses du ministre. « Sil refuse de nous recevoir, nous convoquerons une Assemblée générale extraordinaire pour décider de la conduite à tenir », a lancé le Pr Flavien Traoré.
La CNEC a exigé le paiement intégral des différentes primes (avec les arriérées de janvier et février) à la fin de mars 2009.
AC
La CNEC a exigé le paiement intégral des différentes primes (avec les arriérées de janvier et février) à la fin de mars 2009.
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