Le Congrès national pour la résistance et la démocratie (CNRD), naguère très en
verve, a aujourd’hui décidé d’entretenir un silence opaque et impénétrable sur
certains faits importants de la vie politique du pays dont notamment le processus
d’identification, l’unicité des caisses de l’Etat et le départ des com-zones. Un
silence qui est pourtant de nature à jeter le doute dans les esprits des adhérents
de cette structure.
Les militants des partis politiques membres du CNRD ne savent plus à quel saint se
vouer. Leur structure qui, naguère était prompt à réagir face aux faits saillants de
l’actualité sociopolitique du pays, a paradoxalement décidé d’adopter désormais la
loi de l’omerta. Depuis des mois, en effet, le Congrès national pour la résistance
et la démocratie ne donne plus de la voix. Ni son président, le doyen Bernard Dadié,
ni même ses adjoints dont Kabran Appia, Boni Claverie, Kahé Eric… n’osent se
prononcer sur la situation politique du pays devenue déletère. Au plus fort du
processus d’identification, avec en toile de fond, l’enlèvement des appareils de
l’opérateur technique par des loubards à Williamsville et au Plateau, le CNRD a
gardé le silence. Pas plus qu’il n’a réagi face aux difficultés rencontrées par les
requérents, et même les « fraudes massives » dont ont parlé, certains partis
politiques du pays.
Aujourd’hui, encore à quelques sept (7) jours de l’arrêt de ce processus, le CNRD
n’a pas jugé utile de donner sa position sur cet état de fait. Ce même silence, les
« résistants » l’ont encore observé lorsqu’il s’est agi de se mobiliser pour
obtenir l’unicité des caisses de l’Etat. Tant et si bien que, même l’échec de la
date du 02 février 2009, annoncé à grand renfort de tapage médiatique n’a pas ému,
loin s’en faut, le mouvement présidentiel. Et pourtant, un sujet aussi important
que l’unicité des caisses de l’Etat devrait nécessiter une prise de position du
CNRD. En plus de cela, face aux sempiternelles tergiversations des Forces nouvelles
à imposer le départ de leurs com-zones, le CNRD est encore resté de marbre. Il en
est de même pour la date des élections présidentielles sur laquelle d’ailleurs, le
bureau politique du Pdci a décidé de se faire entendre si elle n’est pas fixée au
plus tard à fin avril 2009. Curieusement, sur toutes ces questions assez sérieuses
qui préoccupent les Ivoiriens, le CNRD continue d’entretenir un mutisme des plus
inquiétants. Faut-iL donc croire que cette structure, est aujourd’hui essouffLée
quelques mois seulement après sa créAtion ? Pourquoi le CNRD qui s’est présenté
comme une structure à même de porter la contradiction au RHDP dans le débat
politique national a-t-il décidé de jeter l’éponge ? Autant de questions qui
continuent de troubler le sommeil de ses nombreux adhérents.
J.J
verve, a aujourd’hui décidé d’entretenir un silence opaque et impénétrable sur
certains faits importants de la vie politique du pays dont notamment le processus
d’identification, l’unicité des caisses de l’Etat et le départ des com-zones. Un
silence qui est pourtant de nature à jeter le doute dans les esprits des adhérents
de cette structure.
Les militants des partis politiques membres du CNRD ne savent plus à quel saint se
vouer. Leur structure qui, naguère était prompt à réagir face aux faits saillants de
l’actualité sociopolitique du pays, a paradoxalement décidé d’adopter désormais la
loi de l’omerta. Depuis des mois, en effet, le Congrès national pour la résistance
et la démocratie ne donne plus de la voix. Ni son président, le doyen Bernard Dadié,
ni même ses adjoints dont Kabran Appia, Boni Claverie, Kahé Eric… n’osent se
prononcer sur la situation politique du pays devenue déletère. Au plus fort du
processus d’identification, avec en toile de fond, l’enlèvement des appareils de
l’opérateur technique par des loubards à Williamsville et au Plateau, le CNRD a
gardé le silence. Pas plus qu’il n’a réagi face aux difficultés rencontrées par les
requérents, et même les « fraudes massives » dont ont parlé, certains partis
politiques du pays.
Aujourd’hui, encore à quelques sept (7) jours de l’arrêt de ce processus, le CNRD
n’a pas jugé utile de donner sa position sur cet état de fait. Ce même silence, les
« résistants » l’ont encore observé lorsqu’il s’est agi de se mobiliser pour
obtenir l’unicité des caisses de l’Etat. Tant et si bien que, même l’échec de la
date du 02 février 2009, annoncé à grand renfort de tapage médiatique n’a pas ému,
loin s’en faut, le mouvement présidentiel. Et pourtant, un sujet aussi important
que l’unicité des caisses de l’Etat devrait nécessiter une prise de position du
CNRD. En plus de cela, face aux sempiternelles tergiversations des Forces nouvelles
à imposer le départ de leurs com-zones, le CNRD est encore resté de marbre. Il en
est de même pour la date des élections présidentielles sur laquelle d’ailleurs, le
bureau politique du Pdci a décidé de se faire entendre si elle n’est pas fixée au
plus tard à fin avril 2009. Curieusement, sur toutes ces questions assez sérieuses
qui préoccupent les Ivoiriens, le CNRD continue d’entretenir un mutisme des plus
inquiétants. Faut-iL donc croire que cette structure, est aujourd’hui essouffLée
quelques mois seulement après sa créAtion ? Pourquoi le CNRD qui s’est présenté
comme une structure à même de porter la contradiction au RHDP dans le débat
politique national a-t-il décidé de jeter l’éponge ? Autant de questions qui
continuent de troubler le sommeil de ses nombreux adhérents.
J.J
