Après une grève « d’avertissement de 72 heures avec service minimum », le leader du Syndicat National des Cadres Supérieurs de la Santé Dr Atté Boka Ernest et ceux du collectif des syndicats du personnel technique que sont Mme Ehouman N’Guessan, Daha Didier, Dagnogo Oléfongo et Kadjané du syndicat des techniciens en imagerie médicale, entendent donner une autre allure à leur mouvement de protestation. Lors d’un meeting qu’ils ont conjointement animé hier vendredi 20 février 2009 au CHU de Cocody, ils ont annoncé les couleurs. Après une trêve d’une semaine, si la revendication majeure, à savoir l’application intégrale du décret du 4 janvier 2008 portant grille indemnitaire et indiciaire revalorisée des personnels du corps de la santé, n’est pas satisfaite, ils observeront à nouveau un arrêt de travail. Cette fois, sans service minimum de sorte à maintenir fermées les urgences. « Nous savons là où notre action va faire mal. Mais, nous n’entendons pas y arriver. Aussi, donnons- nous une semaine au gouvernement pour appliquer le décret qu’il a pris », a dit Dr Atté Boka. Avant d’exhorter le Président de la République à se saisir lui-même du dossier portant application du décret pris l’an dernier. « Face à la tergiversation du ministre de la Santé et celui de la Fonction publique, nous souhaitons que le président Gbagbo se saisisse lui-même du dossier pendant les 7 jours de trêve que nous concédons au gouvernement, car il s’agit avant de sa signature, du respect de son engagement », a-t-il précisé. Bien avant, les leaders du collectif regroupant les associations
syndicales du personnel technique, ont tour à tour exprimé leur mécontentement face à la conduite du ministre de la Santé qui leur a claqué la porte lors de la rencontre du mardi 17 février 2009. Une conduite qu’ils ont qualifiée «d’irresponsable » et pour laquelle ils ont exigé son départ du gouvernement. Selon eux, le ministre Allah Kouadio aurait tenu des propos « désobligeants et irresponsables » lors de cette dernière rencontre qui n’a pu permettre de lever le mot d’ordre de grève. « Le ministre de la Santé nous a dit qu’il ne se soigne pas dans les formations sanitaires publiques. Idem pour sa famille et ses parents et que c’est à la population que nous allons faire du tort avec notre grève et non à lui. Pour nous, ces propos sont graves qui dénotent d’une irresponsabilité de notre ministre qui pour nous, est au service de la population et non de sa famille. Aussi réclamons-nous son départ », ont-ils dit. Non sans souligner qu’ils apporteront la
riposte appropriée à la hauteur de « l’irresponsabilité du ministre Allah Kouadio » au-delà des 7 jours de trêve, s’il continue de les narguer, de les menacer et de les mépriser avec leurs revendications légitimes. Ce sont pêle-mêle l’intégration des filles et garçons de salle à la Fonction Publique, l’intégration des aides soignants du CHU de Yopougon, l’adoption des textes portant Fonction Publique Hospitalière, l’application immédiate des mesures de revalorisation des salaires (400 points d’indice pour les cadres supérieurs de la santé et 150 points pour le personnel technique), la reprise du glissement catégoriel des cadres supérieurs de la santé, l’application immédiate et sans délai des décrets n° 2007-481 du 16 mai 2007 et n° 2008-3 du 4 janvier 2008 et
l’harmonisation des primes et indemnités avec celles de la Fonction Publique.
M.T.T
syndicales du personnel technique, ont tour à tour exprimé leur mécontentement face à la conduite du ministre de la Santé qui leur a claqué la porte lors de la rencontre du mardi 17 février 2009. Une conduite qu’ils ont qualifiée «d’irresponsable » et pour laquelle ils ont exigé son départ du gouvernement. Selon eux, le ministre Allah Kouadio aurait tenu des propos « désobligeants et irresponsables » lors de cette dernière rencontre qui n’a pu permettre de lever le mot d’ordre de grève. « Le ministre de la Santé nous a dit qu’il ne se soigne pas dans les formations sanitaires publiques. Idem pour sa famille et ses parents et que c’est à la population que nous allons faire du tort avec notre grève et non à lui. Pour nous, ces propos sont graves qui dénotent d’une irresponsabilité de notre ministre qui pour nous, est au service de la population et non de sa famille. Aussi réclamons-nous son départ », ont-ils dit. Non sans souligner qu’ils apporteront la
riposte appropriée à la hauteur de « l’irresponsabilité du ministre Allah Kouadio » au-delà des 7 jours de trêve, s’il continue de les narguer, de les menacer et de les mépriser avec leurs revendications légitimes. Ce sont pêle-mêle l’intégration des filles et garçons de salle à la Fonction Publique, l’intégration des aides soignants du CHU de Yopougon, l’adoption des textes portant Fonction Publique Hospitalière, l’application immédiate des mesures de revalorisation des salaires (400 points d’indice pour les cadres supérieurs de la santé et 150 points pour le personnel technique), la reprise du glissement catégoriel des cadres supérieurs de la santé, l’application immédiate et sans délai des décrets n° 2007-481 du 16 mai 2007 et n° 2008-3 du 4 janvier 2008 et
l’harmonisation des primes et indemnités avec celles de la Fonction Publique.
M.T.T