Cameroun Les «Lions indomptables» demandent la revalorisation de leurs primes

Les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun, les « Lions indomptables », demandent la revalorisation de leurs primes avant le début, dans les prochains jours, de la troisième et dernière phase qualificative des éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et la Coupe du monde qui auront lieu en 2010 respectivement en Angola et en Afrique du Sud. Cette prime qui est actuellement de 3 millions de francs CFA par joueur en cas de victoire, rapportent les deux parties, est jugée «insignifiante» par les joueurs de l’équipe nationale qui souhaitent la voir passer au minimum à 5 millions de francs CFA. « Quand on fait une comparaison avec certaines sélections nationales moins cotées que la nôtre, le constat est frustrant, car les victoires rapportent plus d’argent à leurs joueurs qu’à ceux des Lions », ont indiqué des joueurs du onze camerounais. Cette situation a amené le capitaine Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers à solliciter l’arbitrage du chef de l’Etat camerounais Paul Biya, espérant que « le président de la République va sérieusement étudier ce cas avant le coup d’envoi du prochain tour des éliminatoires ». Au lendemain de la victoire du Cameroun sur le « Syli » national de Guinée sur le score de 3 buts à 1, en match amical le 11 février dans la banlieue parisienne, les joueurs qui avaient posé le problème n’ont pu accorder leurs violons avec les autorités camerounaises et la fédération camerounaise de football (FECAFOOT) sur le montant des primes avant la dernière phase des éliminatoires. Ils ont alors pris la décision de saisir le chef de l’Etat camerounais pour qu’une « solution rapide et appropriée soit apportée à ce problème ». Une autre fenêtre de conflit s’ouvre ainsi entre les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun et la fédération. Seul le président de la République son Excellence Paul Biya pourrait fermer cette fenêtre qui pourrait mettre en péril la qualification des Lions indomptables pour ce double rendez-vous de 2010.

Hamed K.