C’est par un sketch mettant en évidence les fraudes de non Ivoiriens à l’enrôlement et les circonstances pour qu’un étranger se fasse enrôler librement qu’a débuté le giga meeting de l’ambassadeur de la paix, Kima Emile. C’était le samedi 21 février, à l’espace de la solidarité d’Adzopé. La paix, la xénophobie, les problèmes fonciers, les cartes de séjour et de résidence ont constitué la trame du message délivré par Kima Emile, président du Comité de soutien au Président Blaise Compaoré et aux accords de Ouagadougou pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire, aux ressortissants de la Cedeao résidant à Adzopé. Parlant de la xénophobie dont est taxée la Côte d’Ivoire, Kima Emile fera remarquer que si tel était le cas, alors comment expliquer la présence de nombreuses communautés de la Cedeao partageant, et ce depuis de nombreuses années, le quotidien des Ivoiriens, en toute quiétude. Pour lui, tout relève du comportement de l’étranger. Il soutient ses propos par un exemple de parfaite intégration: le doyen Tiébréogo, père de 27 enfants, vivant tranquillement à Adzopé depuis 1942 et dont le premier enfant est né en 1950. Celui-ci a, malgré son long séjour, conservé ses origines et sa nationalité. «N’ayez pas honte de vos origines ! Soyez-en digne !», a-t-il recommandé à ses compatriotes. S’agissant des problèmes de terre dont certains acteurs politiques en font leurs choux gras, Kima Emile a relevé que cela n’est pas inhérent à la Côte d’Ivoire et que les pays de la Cedeao dont le Burkina Faso sont aussi confrontés à ce problème. La solution, dira-t-il, se trouve dans le dialogue et le respect des lois et des us et coutumes du pays et de la région d’accueil. Abordant les accords de Ouaga, il a appeler à redoubler d’effort afin que l’on arrive aux élections. Traoré Tibizan a traduit, au nom de la communauté Cedeao d’Adzopé, son soutien total aux accords de Ouaga.
Adou Félix
Correspondant local
Adou Félix
Correspondant local