Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire a investi la structure estudiantine de son parti. à cette occasion, il a interpellé la Cei et le gouvernement.
La clôture de l’opération d’identification et de recensement électoral annoncée pour le 28 février, par la Commission électorale indépendante (Cei), préoccupe les acteurs politiques ivoiriens. Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), Dr Albert Mabri Toikeusse, a interpellé samedi, à Adjamé-Williamsville, la Cei et le gouvernement face aux risques de voir une telle décision s’appliquer. «La CEI annonce la fin du processus pour le 28 (février) ; mais je suis convaincu que ni la Cei ni le gouvernement n’abandonneront de grands pans de populations non encore atteintes», s’est-il inquiété. Avant de donner les raisons qui justifient ses craintes. «Je sais que des circonscriptions entières n’ont pas encore reçu la visite d’équipes. Elles aussi ont le droit de prendre part aux élections. Parce que ce qui va nous mettre dans une autre élection calamiteuse, c’est laisser des gens qui ont le droit de prendre part aux élections en dehors du processus. Parce qu’aucun Ivoirien n’acceptera de se retrouver en dehors des listes électorales pour les prochaines élections. Et puis, c’est ce listing qui va établir la citoyenneté en donnant la carte nationale d’identité. Je voudrais donc que ceux qui ont la responsabilité de ces questions en tiennent compte», a recommandé le président Mabri. C’était à l’occasion de la cérémonie d’investiture de la Commission technique estudiantine et scolaire (Ctes) au petit stade de la cité universitaire. En présence du maire d’Adjamé, Youssouf Sylla, de la direction du parti, du secrétaire général de la section Fesci, des coordinateurs de l’Udpci. La Ctes a été confiée par le président de la jeunesse, Yao Kouadio Séraphin, à Gnambly Bessemo Guillaume, composé d’élèves et d’étudiants. Le président de l’Udpci et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2009 en a profité pour demander à la Fesci de lui accorder son appui au cours de la prochaine élection. Auparavant, il s’est félicité de constater, comme son secrétaire général, le Pr Alassane Salif N’Diaye, que la jeunesse a décidé de s’instruire contrairement à ceux qui ont décidé de perdre leur temps dans «les agoras et parlements» avec l’argent dont l’origine est inconnue. «La Côte d’Ivoire de demain sera non seulement la Côte d’Ivoire de la démocratie, mais aussi de la méritocratie», a prévenu Mabri. «Merci de croire en nous et de faire chemin avec nous», a-t-il dit à l’endroit des jeunes. Il a promis d’être le parrain de toutes les manifestations de la Fesci. Pour concrétiser cet engagement, comme il l’a déjà fait ailleurs, il a fait don de 6 ordinateurs à la salle informatique de la cité. D’ailleurs, le président de la Ctes n’a pas caché sa volonté de se mettre au travail pour la victoire de son président. Car, avec lui, c’est le gage d’un avenir certain pour les jeunes. «Une école sûre avec Mabri, il faut oser. ATM, l’espoir d’une école ivoirienne sûre et crédible», tels sont les slogans repris dans son discours. Pour sa part, Blé Guirao, Sga chargé de l’organisation et de la mobilisation, a établi des rapports entre Félix Houphouet-Boigny et Mabri Toikeusse pour justifier les raisons de porter le choix sur sa candidature. Saisissant l’occasion, le maire Youssouf Sylla a demandé au président de l’Udpci et ministre des Transports de se concerter avec ses pairs, Alassane Ouattara (Rdr), Konan Bédié (Pdci) et Anaky Kobena (Mfa), en vue de parvenir à une candidature unique du Rhdp lors de la présidentielle. Il a par ailleurs déploré la faiblesse de la Cei dans le cadre du débat sur la fraude.
Paulin N. Zobo
• Le Pdci dénonce des fraudes massives à Bouaké
Le délégué départemental du Pdci-Rda, Kouamé Kra Joseph, a rencontré, samedi dernier, au cinéma le Capitole de Bouaké, militants et élus de son parti pour les sensibiliser à l’opération d’identification et de recensement électoral. Saisissant cette occasion, le délégué départemental du parti a affirmé que l’opération d’identification est entachée d’irrégularités. «Il y a beaucoup de fraudes à Bouaké”, a-t-il dénoncé. Avant d’exhiber des extraits d’acte de naissance qui, selon lui, sont dûment signés et vendus à Bouaké. Il a indiqué que son parti est à pied d’œuvre pour réunir toutes les preuves afin de démontrer cette fraude à grande échelle. Abordant le chapitre de la reconstitution des registres d’Etat civil, il a fait savoir que cette opération est indispensable pour son parti. C’est pourquoi, il a exhorté les militants du Pdci à aller à la rencontre de ceux des leurs qui sont dans le pays profond en vue de les inviter à participer massivement à l’opération de reconstitution des registres d’état civil détruits. Pour lui, la destruction de ces registres n’est pas un acte isolé. “On se demande si les registres de l’état civil n’ont pas été détruits à dessein”, s’est-il interrogé.
De son côté, Koffi Amani, chargé des archives et de la documentation à la Jpdci, représentant le président de cette structure spécialisée, a invité les jeunes militants à se faire enrôler massivement. Afin de permettre au président Henri Konan Bédié de revenir au pouvoir à travers les urnes.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
La clôture de l’opération d’identification et de recensement électoral annoncée pour le 28 février, par la Commission électorale indépendante (Cei), préoccupe les acteurs politiques ivoiriens. Le président de l’Union pour la démocratie et pour la paix (Udpci), Dr Albert Mabri Toikeusse, a interpellé samedi, à Adjamé-Williamsville, la Cei et le gouvernement face aux risques de voir une telle décision s’appliquer. «La CEI annonce la fin du processus pour le 28 (février) ; mais je suis convaincu que ni la Cei ni le gouvernement n’abandonneront de grands pans de populations non encore atteintes», s’est-il inquiété. Avant de donner les raisons qui justifient ses craintes. «Je sais que des circonscriptions entières n’ont pas encore reçu la visite d’équipes. Elles aussi ont le droit de prendre part aux élections. Parce que ce qui va nous mettre dans une autre élection calamiteuse, c’est laisser des gens qui ont le droit de prendre part aux élections en dehors du processus. Parce qu’aucun Ivoirien n’acceptera de se retrouver en dehors des listes électorales pour les prochaines élections. Et puis, c’est ce listing qui va établir la citoyenneté en donnant la carte nationale d’identité. Je voudrais donc que ceux qui ont la responsabilité de ces questions en tiennent compte», a recommandé le président Mabri. C’était à l’occasion de la cérémonie d’investiture de la Commission technique estudiantine et scolaire (Ctes) au petit stade de la cité universitaire. En présence du maire d’Adjamé, Youssouf Sylla, de la direction du parti, du secrétaire général de la section Fesci, des coordinateurs de l’Udpci. La Ctes a été confiée par le président de la jeunesse, Yao Kouadio Séraphin, à Gnambly Bessemo Guillaume, composé d’élèves et d’étudiants. Le président de l’Udpci et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2009 en a profité pour demander à la Fesci de lui accorder son appui au cours de la prochaine élection. Auparavant, il s’est félicité de constater, comme son secrétaire général, le Pr Alassane Salif N’Diaye, que la jeunesse a décidé de s’instruire contrairement à ceux qui ont décidé de perdre leur temps dans «les agoras et parlements» avec l’argent dont l’origine est inconnue. «La Côte d’Ivoire de demain sera non seulement la Côte d’Ivoire de la démocratie, mais aussi de la méritocratie», a prévenu Mabri. «Merci de croire en nous et de faire chemin avec nous», a-t-il dit à l’endroit des jeunes. Il a promis d’être le parrain de toutes les manifestations de la Fesci. Pour concrétiser cet engagement, comme il l’a déjà fait ailleurs, il a fait don de 6 ordinateurs à la salle informatique de la cité. D’ailleurs, le président de la Ctes n’a pas caché sa volonté de se mettre au travail pour la victoire de son président. Car, avec lui, c’est le gage d’un avenir certain pour les jeunes. «Une école sûre avec Mabri, il faut oser. ATM, l’espoir d’une école ivoirienne sûre et crédible», tels sont les slogans repris dans son discours. Pour sa part, Blé Guirao, Sga chargé de l’organisation et de la mobilisation, a établi des rapports entre Félix Houphouet-Boigny et Mabri Toikeusse pour justifier les raisons de porter le choix sur sa candidature. Saisissant l’occasion, le maire Youssouf Sylla a demandé au président de l’Udpci et ministre des Transports de se concerter avec ses pairs, Alassane Ouattara (Rdr), Konan Bédié (Pdci) et Anaky Kobena (Mfa), en vue de parvenir à une candidature unique du Rhdp lors de la présidentielle. Il a par ailleurs déploré la faiblesse de la Cei dans le cadre du débat sur la fraude.
Paulin N. Zobo
• Le Pdci dénonce des fraudes massives à Bouaké
Le délégué départemental du Pdci-Rda, Kouamé Kra Joseph, a rencontré, samedi dernier, au cinéma le Capitole de Bouaké, militants et élus de son parti pour les sensibiliser à l’opération d’identification et de recensement électoral. Saisissant cette occasion, le délégué départemental du parti a affirmé que l’opération d’identification est entachée d’irrégularités. «Il y a beaucoup de fraudes à Bouaké”, a-t-il dénoncé. Avant d’exhiber des extraits d’acte de naissance qui, selon lui, sont dûment signés et vendus à Bouaké. Il a indiqué que son parti est à pied d’œuvre pour réunir toutes les preuves afin de démontrer cette fraude à grande échelle. Abordant le chapitre de la reconstitution des registres d’Etat civil, il a fait savoir que cette opération est indispensable pour son parti. C’est pourquoi, il a exhorté les militants du Pdci à aller à la rencontre de ceux des leurs qui sont dans le pays profond en vue de les inviter à participer massivement à l’opération de reconstitution des registres d’état civil détruits. Pour lui, la destruction de ces registres n’est pas un acte isolé. “On se demande si les registres de l’état civil n’ont pas été détruits à dessein”, s’est-il interrogé.
De son côté, Koffi Amani, chargé des archives et de la documentation à la Jpdci, représentant le président de cette structure spécialisée, a invité les jeunes militants à se faire enrôler massivement. Afin de permettre au président Henri Konan Bédié de revenir au pouvoir à travers les urnes.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
