Le directeur local de campagne (DLC) du candidat Laurent Gbagbo à Bakpahi-Diolé, dans le département de Toulepleu, M. Euloge Simi, se dit inquiet de la lenteur de l’opération d’enrôlement et d’identification sur le territoire qui lui est confié. Vendredi dernier, il s’est rendu à notre rédaction pour exprimer son inquiètude à 6 jours de la fin de l’enrôlement. En effet, selon le DLC, sur les 40.000 pétitionnaires attendus, il n’y a que 8. 934 seulement qui se sont fait enrôler. Soit une moyenne de 22 % de la population cible dans le département de Toulepleu. En outre, a-t-il relevé, Kouarho, un des gros villages de Bakpahi, a été omis. Or, selon lui, ce village a toujours été un haut lieu de vote depuis des années. Afin d’éviter les déplacements inutiles des populations, il demande à la CEI de vite réparer cette injustice. Puis M. Simi a attiré l’attention des autorités compétentes pour que ce village de 4000 âmes soit pris en compte afin de permettre aux populations d’être enrôlées le plus tôt possible.
Expliquant ses actions, il a dit que, dans le souci de mieux suivre l’opération, il a mis en place un comité de vigilance pour lutter contre la fraude. Reconnaissant que dans les 59 villages de la sous-préfecture de Toulepleu, les agents d’identification et les populations sont tous motivés pour le bon déroulement de l’opération, il a toutefois relevé que les populations sont confrontées au problème de pièces administratives qui devaient leur permettre d’être enrôlées. Il a, par ailleurs, fait savoir que les agents de la sous-préfecture chargés de d’établir les actes de naissance sont malheureusement dans l’incapacité de le faire, car l’acquisition des pièces administratives s’avère difficile à cause de la destruction des registres d’état civil.
Pour M. Simi, l’angoisse observée face au processus d’identification et d’enrôlement dans sa commune est croissante, car la fin du processus annoncée pour le 28 février est déjà proche et rien n’est encore fait. Il lance, à cet effet, un appel à l’Etat pour un prolongement de la date comme le cas d’Abidjan afin que toutes les populations des différents villages soient prises en compte par le processus. Les nombreuses difficultés rencontrées sur le terrain ont été aussi signalées. Il s’agit, entre autres du manque de photocopieuse, d’électricité dans les villages pour alimenter les appareils et le manque de véhicule de transport des agents.
Cissé Moussafa (stagiare)
Expliquant ses actions, il a dit que, dans le souci de mieux suivre l’opération, il a mis en place un comité de vigilance pour lutter contre la fraude. Reconnaissant que dans les 59 villages de la sous-préfecture de Toulepleu, les agents d’identification et les populations sont tous motivés pour le bon déroulement de l’opération, il a toutefois relevé que les populations sont confrontées au problème de pièces administratives qui devaient leur permettre d’être enrôlées. Il a, par ailleurs, fait savoir que les agents de la sous-préfecture chargés de d’établir les actes de naissance sont malheureusement dans l’incapacité de le faire, car l’acquisition des pièces administratives s’avère difficile à cause de la destruction des registres d’état civil.
Pour M. Simi, l’angoisse observée face au processus d’identification et d’enrôlement dans sa commune est croissante, car la fin du processus annoncée pour le 28 février est déjà proche et rien n’est encore fait. Il lance, à cet effet, un appel à l’Etat pour un prolongement de la date comme le cas d’Abidjan afin que toutes les populations des différents villages soient prises en compte par le processus. Les nombreuses difficultés rencontrées sur le terrain ont été aussi signalées. Il s’agit, entre autres du manque de photocopieuse, d’électricité dans les villages pour alimenter les appareils et le manque de véhicule de transport des agents.
Cissé Moussafa (stagiare)