Le 28 février est la fin de l’opération d’identification et d’enrôlement selon la commission électorale indépendante(Cei). Cette date ne rencontre pas l’adhésion de Mabri Toikeusse, président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire(Udpci). Il n’est pas passé par quatre chemins pour le dire. « L’enrôlement est la clé de voûte de tout le processus de sortie de crise. Des localités n’ont pas encore reçu le matériel pour commencer l’opération d’identification. Il faut donc repousser la date pour prendre en compte toutes les localités. Au risque de créer des tensions et des conflits car la question de l’identité a été à la base de la guerre », a-t-il déclaré samedi à la cité universitaire de Williamsville lors de l’investiture du président de la Commission technique estudiantine et scolaire(Ctes), une structure spécialisée de l’Udpci. La Cei a poursuivi Mabri, ne doit pas abandonner ces localités. Selon lui, tous les Ivoiriens majeurs doivent être enrôlés pour consolider la cohésion sociale afin d’aborder « sincèrement les élections ». Par ailleurs, le leader du parti guéiste a jeté des pierres dans le jardin de la Refondation « Nous luttons pour être admis sur la liste des pays pauvres très endettés. Dans le même temps, un groupuscule s’enrichit. Beaucoup d’argent circule mais le peuple meurt de faim. Il faut changer l’ordre établi, nous sommes prêt à porter ce flambeau lors des élections » a-t-il rassuré ses militants. Toutefois, Yssouf Sylla, maire d’Adjamé a estimé que l’opposition est inerte. « Le Rhdp est mou. Nous devons engager une bataille pour chasser le Fpi du pouvoir. Seule une opposition frontale peut mettre fin à la souffrance du peuple. Soyons donc unis pour chasser ce régime », a-t-il insisté.
OM
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