Le député de Nassian, Kouakou Krah, a apporté un éclairage sur l’existence de la force d’auto-défense dans le département, hier, au cours d’une conférence de presse qu’il a prononcée à l’Assemblée nationale, au Plateau. Il a soutenu que pour faire face à la rébellion, les populations de Nassian, comme dans bien de localités en Côte d’Ivoire, se sont organisées comme elles le pouvaient pour défendre leur circonscription. “Nous avons formé un comité de crise pour défendre notre terre face à l’avancée de la rébellion”, a-t-il déclaré. Le député de Nassian a expliqué que ce comité qui a été créé dès les premières heures de l’éclatement de la guerre, avait une sorte de branche militaire, précisément une force d’auto-défense, composée de jeunes de Nassian. Là-dessus, le conférencier s’est voulu précis en soulignant qu’il ne s’agissait pas d’une milice comme certains veulent à le faire croire. “Ce ne sont pas des milices, mais des forces d’auto-défense. Les milices sont des forces parallèles entretenues par exemple par le gouvernement ou un régime alors que les forces d’auto-défense sont une émanation de la population qui s’organise avec ce qu’elle peut pour se défendre”, a-t-il expliqué.
Le député Krah a fait savoir que cette force d’auto-défense a permis à Nassian de repousser plusieurs attaques rebelles à Kakpin, Gansé, pour ne citer que ces localités. La force d’auto-défense de Nassian, dira Kouakou Krah, était une structure formelle, à l’instar des autres existant à travers le territoire. La preuve, elle était soutenue et entretenue par le « général » Djimi, un leader des mouvements d’auto-défense bien connu des responsables du centre de commandement intégré (CCI).
Pour le représentant des populations de Nassian, nier l’existence de cette force, est un mépris ». Kouakou Krah a répondu aux attaques contre sa personne dans cette affaire, l’accusant de chercher à assouvir « sa cupidité financière ». “Nous n’avons pas organisé les populations pour soutirer de l’argent. Nous l’avons fait dans un cadre patriotique. On n’attendait rien du gouvernement”, a-t-il affirmé. Il a rappelé qu’en tant que défenseur, il est de son devoir de défendre les populations de Nassian.
Ainsi le député Krah préconise que dans la sortie de crise les jeunes de Nassian ne soient pas mis de côté, mais qu’ils soient pris en compte au même titre que les autres.
César Ebrokié
Le député Krah a fait savoir que cette force d’auto-défense a permis à Nassian de repousser plusieurs attaques rebelles à Kakpin, Gansé, pour ne citer que ces localités. La force d’auto-défense de Nassian, dira Kouakou Krah, était une structure formelle, à l’instar des autres existant à travers le territoire. La preuve, elle était soutenue et entretenue par le « général » Djimi, un leader des mouvements d’auto-défense bien connu des responsables du centre de commandement intégré (CCI).
Pour le représentant des populations de Nassian, nier l’existence de cette force, est un mépris ». Kouakou Krah a répondu aux attaques contre sa personne dans cette affaire, l’accusant de chercher à assouvir « sa cupidité financière ». “Nous n’avons pas organisé les populations pour soutirer de l’argent. Nous l’avons fait dans un cadre patriotique. On n’attendait rien du gouvernement”, a-t-il affirmé. Il a rappelé qu’en tant que défenseur, il est de son devoir de défendre les populations de Nassian.
Ainsi le député Krah préconise que dans la sortie de crise les jeunes de Nassian ne soient pas mis de côté, mais qu’ils soient pris en compte au même titre que les autres.
César Ebrokié
