«L’affluence que nous avons vue, est rassurante pour nous, s’est réjoui le président du COCHAN, Jacques Anouma. Le public est sorti». Il ne pouvait en être autrement. La population de Bouaké attendait l’événement. Privée de compétition d’envergure depuis le déclenchement de la crise en 2002, la population n’a pas boudé son plaisir d’assister aux rencontres inaugurales du groupe A. «Depuis ce matin, je sens un peu plus de mouvement. La population a besoin de ce genre de compétition», a lancé Coulibaly Amara, rencontré aux abords du stade de la paix, le lundi dernier. En compagnie d’un groupe d’amis, ils n’attendaient que l’ouverture du stade pour prendre place dans les gradins. Même sans moyens financiers, ils n’ont pas voulu rater l’événement. «Je n’ai pas d’argent pour le ticket, mais je préfère rester ici pour suivre l’ambiance», a avancé N’Goran Maurice. Mais ce dernier n’attendra pas longtemps. Constatant le vide dans le stade, le comité d’organisation a laissé entrer gratuitement le public, qui s’est régalé de belles rencontres.
O G à Bouaké
O G à Bouaké