Les surprises, on en rencontre partout. A ce jeu, le sport semble tenir la palme d’or. Avec son lot d’incertitudes. Le Ghana, grand favori du groupe B du CHAN 2009 l’a appris à ses dépens, le lundi dernier au stade de la paix à Bouaké. Face au Zimbabwe, le Ghana s’est défoncé pour revenir au score après avoir été mené 2-0. La République Démocratique du Congo (RDC), de son côté, s’est faite respecter par une équipe libyenne qui a complètement déjoué. Le public bouakéen, friand de sports, n’a pas boudé son plaisir de voir à l’œuvre quatre nations de football qui leur ont permis de passer cinq heures d’intense plaisir. Retour sur une journée pleine de merveilles.
La RDC en maître
La RDC, tout comme le Ghana, était très attendue à cette compétition. Mais les coéquipiers du capitaine Serges Lofo Bongeli n’ont pas mis du temps pour se faire respecter. Dès leur entrée dans la compétition, les Léopards ont affiché leurs intentions en dominant la Libye (2-0). «Pour nous, le CHAN est aussi important que la CAN. Etre le premier vainqueur de cette compétition est un honneur et nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour repartir avec le trophée. C’est pour cela, nous devons nous battre tous les jours pour y arriver», précise Santos Mutubile, l’entraîneur de la RDC. Cet objectif est en phase de réussite après une victoire d’entrée qui permet aux Léopards de prendre les commandes du groupe de Bouaké. Un exploit rendu possible par la vista et l’intelligence de jeu de Trésor Mputu Mabi. Créatif, l’attaquant du TP Mazembe a soumis la défense libyenne à rude contribution au stade de la paix. Fin dribbleur, il a permis à son équipe d’inscrire le premier but réussi par Kaluyituka Dioko (57e). Il n’est pas étranger au second but sur penalty de son capitaine, Bongeli (66e). Avec une attaque de qualité composée de Bongeli et Mputu, la RDC (3 pts+2) se présente en maître dans le groupe tout en profitant du faux-pas des Black Stars.
Le Zimbabwe rêve
Le Zimbabwe, après avoir tenu en échec le Ghana, rêve à un exploit. Jouer le même tour aux autres formations du groupe. Avec un collectif enviable et une attaque aux ordres de Marufu Philip, l’entraîneur des Warriors a piégé le Ghana dans le secteur médian. Faisant sien un système de jeu basé sur le 3-5-2, il a absorbé le 4-3-3 du Ghana. Avec un physique impressionnant, Banda Gilbert et ses camarades s’imposent facilement aux jeunes ghanéens d’entrée. Après avoir inscrit deux buts, l’entraîneur Sunday Marimo voit son équipe reculée sans crier halte. Laissant ainsi la latitude du jeu au Ghana qui n’en demande pas. Finalement émoussés, les Warriors baissent la garde et permettent aux Black Stars de revenir dans la partie.
Le Ghana, victime du
complexe de supériorité
Le Ghana peut être fier de son résultat nul (2-2). Les poulains de l’entraîneur Milovan Rajevac sont passés à côté d’une humiliation pour leur entrée dans la compétition. Menés (2-0) par une formation sous-estimée (Zimbabwe), Owusu Ansah Edmund et ses camarades doivent leur salut à Ayew Ibrahim. Le milieu droit de Eleven Wise réussit un doublé et sauve une formation donnée pourtant favorite dans ce groupe B. «Je ne peux dire que je suis satisfait de la prestation des joueurs. Ils savent ce qui leur reste à faire lors des prochains matchs», menace le technicien Serbe. Asphyxié dans son entre-jeu lors de la première période, Milovan n’a trouvé la clé qu’en seconde période. Optant pour un jeu fait de passes courtes, il oblige les Warriors à reculer. Ce qui permet à Ayew Ibrahim de réussir l’égalisation après son premier but inscrit en toute fin de première mi-temps.
La Libye a déjoué
«Nous avons mal joué. Nous allons nous remettre au travail pour la suite de la compétition». Faouzi Benzerti mesure ainsi pleinement l’ampleur de la tâche. Précédée d’une bonne réputation à ce 1er CHAN pour avoir éliminé le Maroc, la Libye n’a jamais trouvé son jeu durant les 90mn de son opposition face à la RDC. Incapables d’aligner deux passes, Hmadi Osama, Osman Ahmed, Ejlal Walid et leurs camarades ont été pris à leur propre piège. Le jeu long qu’ils adoptent est vite contré par la défense congolaise. Regroupés devant les cages gardées par le capitaine Abud Samir, ils subissent les assauts adverses et craquent en seconde période de jeu.
OUATTARA Gaoussou
Envoyé spécial à Bouaké
La RDC en maître
La RDC, tout comme le Ghana, était très attendue à cette compétition. Mais les coéquipiers du capitaine Serges Lofo Bongeli n’ont pas mis du temps pour se faire respecter. Dès leur entrée dans la compétition, les Léopards ont affiché leurs intentions en dominant la Libye (2-0). «Pour nous, le CHAN est aussi important que la CAN. Etre le premier vainqueur de cette compétition est un honneur et nous sommes venus en Côte d’Ivoire pour repartir avec le trophée. C’est pour cela, nous devons nous battre tous les jours pour y arriver», précise Santos Mutubile, l’entraîneur de la RDC. Cet objectif est en phase de réussite après une victoire d’entrée qui permet aux Léopards de prendre les commandes du groupe de Bouaké. Un exploit rendu possible par la vista et l’intelligence de jeu de Trésor Mputu Mabi. Créatif, l’attaquant du TP Mazembe a soumis la défense libyenne à rude contribution au stade de la paix. Fin dribbleur, il a permis à son équipe d’inscrire le premier but réussi par Kaluyituka Dioko (57e). Il n’est pas étranger au second but sur penalty de son capitaine, Bongeli (66e). Avec une attaque de qualité composée de Bongeli et Mputu, la RDC (3 pts+2) se présente en maître dans le groupe tout en profitant du faux-pas des Black Stars.
Le Zimbabwe rêve
Le Zimbabwe, après avoir tenu en échec le Ghana, rêve à un exploit. Jouer le même tour aux autres formations du groupe. Avec un collectif enviable et une attaque aux ordres de Marufu Philip, l’entraîneur des Warriors a piégé le Ghana dans le secteur médian. Faisant sien un système de jeu basé sur le 3-5-2, il a absorbé le 4-3-3 du Ghana. Avec un physique impressionnant, Banda Gilbert et ses camarades s’imposent facilement aux jeunes ghanéens d’entrée. Après avoir inscrit deux buts, l’entraîneur Sunday Marimo voit son équipe reculée sans crier halte. Laissant ainsi la latitude du jeu au Ghana qui n’en demande pas. Finalement émoussés, les Warriors baissent la garde et permettent aux Black Stars de revenir dans la partie.
Le Ghana, victime du
complexe de supériorité
Le Ghana peut être fier de son résultat nul (2-2). Les poulains de l’entraîneur Milovan Rajevac sont passés à côté d’une humiliation pour leur entrée dans la compétition. Menés (2-0) par une formation sous-estimée (Zimbabwe), Owusu Ansah Edmund et ses camarades doivent leur salut à Ayew Ibrahim. Le milieu droit de Eleven Wise réussit un doublé et sauve une formation donnée pourtant favorite dans ce groupe B. «Je ne peux dire que je suis satisfait de la prestation des joueurs. Ils savent ce qui leur reste à faire lors des prochains matchs», menace le technicien Serbe. Asphyxié dans son entre-jeu lors de la première période, Milovan n’a trouvé la clé qu’en seconde période. Optant pour un jeu fait de passes courtes, il oblige les Warriors à reculer. Ce qui permet à Ayew Ibrahim de réussir l’égalisation après son premier but inscrit en toute fin de première mi-temps.
La Libye a déjoué
«Nous avons mal joué. Nous allons nous remettre au travail pour la suite de la compétition». Faouzi Benzerti mesure ainsi pleinement l’ampleur de la tâche. Précédée d’une bonne réputation à ce 1er CHAN pour avoir éliminé le Maroc, la Libye n’a jamais trouvé son jeu durant les 90mn de son opposition face à la RDC. Incapables d’aligner deux passes, Hmadi Osama, Osman Ahmed, Ejlal Walid et leurs camarades ont été pris à leur propre piège. Le jeu long qu’ils adoptent est vite contré par la défense congolaise. Regroupés devant les cages gardées par le capitaine Abud Samir, ils subissent les assauts adverses et craquent en seconde période de jeu.
OUATTARA Gaoussou
Envoyé spécial à Bouaké
