Vous venez d’assister à la première journée des rencontres du groupe B à Bouaké. Quelles sont vos impressions aussi bien au niveau du jeu que du public?
Nous avons vu des matchs de très haut niveau. C’est réconfortant. En plus, le public est sorti. Notre devoir était de faire en sorte que ceux qui sont à Bouaké ne se sentent pas orphelins. Nous avons mis en place une politique pour accueillir tous ceux qui viennent ici. De ce côté, on peut être heureux. En tant qu’Ivoirien, pour la première journée que ce soit à Abidjan ou à Bouaké, on peut être fier de ce que nous avons réservé comme accueil à nos amis étrangers. Je pense que la compétition est bien lancée.
Revenons à la prestation des Eléphants face à la Zambie (défaite 3-0, ndlr). Comment avez-vous vécu cette débâcle ?
Notre objectif pour le CHAN est de réussir l’organisation et de remporter le trophée. Mais après ce que j’ai vu, je préfère attendre. Je ne joue pas. Mais ce que les enfants nous ont fait, hier (le dimanche, ndlr), je ne peux l’accepter. Je suis le président du COCHAN et de la fédération, donc c’est quelque chose que nous allons voir en interne. Accueillons dans l’allégresse nos amis, réussissons notre pari qui est de réussir l’organisation et après, on va régler nos affaires locales.
Vous semblez remonté contre l’équipe et l’encadrement technique, à vous entendre ?
Il y a de quoi. Mais des décisions ne peuvent pas être prises dans la précipitation et dans l’effet de l’action. Il faut simplement comprendre ce qui s’est passé, remotiver la troupe et ensuite aller de l’avant. J’ai toujours dit que la compétition, c’est un championnat. Vous pouvez perdre le premier match mais après, on ne sait pas ce qui est devant. Mais là, j’ai mal comme tous les Ivoiriens. Plus mal même que les gens ne le savent. Mais, je pense que chacun de nous doit se remotiver et soutenir ces enfants au lieu de leur lancer des bouteilles, des quolibets. Ils ont plutôt besoin du soutien des Ivoiriens que d’autre chose. C’est la première fois qu’ils jouent pratiquement tous au stade Félix Houphouët-Boigny. La pression du public, la présence du président de la République,…sont des faits à prendre en compte. Moi-même, j’étais tendu parce que je ne savais pas ce que la première journée allait nous donner. Ce sont de jeunes gens. Il faut trouver des mots justes pour les remobiliser. Je pense qu’on a de la marge. Je pense que c’est à la presse aussi de remobiliser les troupes. J’ai lu les titres des journaux ce matin (hier, ndlr), mais ils sont trop forts. Mais c’est ça aussi le sport.
Comment entrevoyez-vous la suite de la compétition pour les Eléphants ?
Je l’ai dit tantôt. Il faut trouver les mots justes pour remotiver les jeunes et ramener les Ivoiriens au stade. Si c’est fait, je pense que pour les deux matchs qui restent, on a notre carte à jouer
OUATTARA Gaoussou,
Envoyé spécial à Bouaké
Nous avons vu des matchs de très haut niveau. C’est réconfortant. En plus, le public est sorti. Notre devoir était de faire en sorte que ceux qui sont à Bouaké ne se sentent pas orphelins. Nous avons mis en place une politique pour accueillir tous ceux qui viennent ici. De ce côté, on peut être heureux. En tant qu’Ivoirien, pour la première journée que ce soit à Abidjan ou à Bouaké, on peut être fier de ce que nous avons réservé comme accueil à nos amis étrangers. Je pense que la compétition est bien lancée.
Revenons à la prestation des Eléphants face à la Zambie (défaite 3-0, ndlr). Comment avez-vous vécu cette débâcle ?
Notre objectif pour le CHAN est de réussir l’organisation et de remporter le trophée. Mais après ce que j’ai vu, je préfère attendre. Je ne joue pas. Mais ce que les enfants nous ont fait, hier (le dimanche, ndlr), je ne peux l’accepter. Je suis le président du COCHAN et de la fédération, donc c’est quelque chose que nous allons voir en interne. Accueillons dans l’allégresse nos amis, réussissons notre pari qui est de réussir l’organisation et après, on va régler nos affaires locales.
Vous semblez remonté contre l’équipe et l’encadrement technique, à vous entendre ?
Il y a de quoi. Mais des décisions ne peuvent pas être prises dans la précipitation et dans l’effet de l’action. Il faut simplement comprendre ce qui s’est passé, remotiver la troupe et ensuite aller de l’avant. J’ai toujours dit que la compétition, c’est un championnat. Vous pouvez perdre le premier match mais après, on ne sait pas ce qui est devant. Mais là, j’ai mal comme tous les Ivoiriens. Plus mal même que les gens ne le savent. Mais, je pense que chacun de nous doit se remotiver et soutenir ces enfants au lieu de leur lancer des bouteilles, des quolibets. Ils ont plutôt besoin du soutien des Ivoiriens que d’autre chose. C’est la première fois qu’ils jouent pratiquement tous au stade Félix Houphouët-Boigny. La pression du public, la présence du président de la République,…sont des faits à prendre en compte. Moi-même, j’étais tendu parce que je ne savais pas ce que la première journée allait nous donner. Ce sont de jeunes gens. Il faut trouver des mots justes pour les remobiliser. Je pense qu’on a de la marge. Je pense que c’est à la presse aussi de remobiliser les troupes. J’ai lu les titres des journaux ce matin (hier, ndlr), mais ils sont trop forts. Mais c’est ça aussi le sport.
Comment entrevoyez-vous la suite de la compétition pour les Eléphants ?
Je l’ai dit tantôt. Il faut trouver les mots justes pour remotiver les jeunes et ramener les Ivoiriens au stade. Si c’est fait, je pense que pour les deux matchs qui restent, on a notre carte à jouer
OUATTARA Gaoussou,
Envoyé spécial à Bouaké