Après sa sanglante défaite face à la Zambie (0-3), la Côte d’Ivoire est lanterne rouge de son groupe. Une position qui la met davantage sous pression en attendant les deux derniers matches du Groupe A. Même s’il est tôt de le dire, il faut reconnaître que les poulains de Kouadio Georges ont déçu les espérances placées en eux. Pour une sélection nationale évoluant dans son antre, encaisser trois buts sans réagir, frise l’humiliation. Le Président de la République, Laurent Gbagbo, et l’Etat ivoirien qui, malgré la crise, ont consenti d’énormes sacrifices pour que la 1ère édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) se déroule en Côte d’Ivoire, étaient tous témoins de l’affront subi par les Eléphants locaux, dimanche, dans la bonbonnière du Plateau flambant neuve. A travers cette cuisante défaite, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est humiliée. Et pourtant, sur la feuille du match, la qualité ne faisait pas défaut. Du gardien Angban Vincent à l’attaquant Djè Bi Trazié Charles en passant par Mansou Kouakou, Néné Bi Tra Sylvestre, Adou Dago Blaise, Mangoua Kessé, Tanoh Jacques, Guédégbé Corvin et N’Gossan Antoine, tous étaient là. Avant le coup d’envoi, ils avaient fière allure et juré de relever le défi que soit l’adversaire en face. Mais, sur le terrain, ils ont vite capitulé.
Dans l’entre-jeu, Karamoko Alassane et Diomandé Aboubacar, d’ordinaire très actifs et imaginatifs, ont eu du mal à coordonner leurs actions. Face à des Zambiens étonnants de santé physique, extraordinaires dans la relance et la récupération, en somme, pratiquant un football de qualité, les Ivoiriens ont étalé leurs faiblesses collectives et individuelles. Les passes étaient approximatives, l’inspiration et l’orgueil étaient également en vacances. La bataille du secteur médian perdu, il était difficile aux attaquants d’avoir de bons ballons. Les quelques rares fois qu’ils se sont présentés devant les buts adverses, Guédégbé, Djè Bi Trazié et N’Gossan se sont fourvoyés.
Le bastion défensif a subi le même sort. Dans les duels et les placements, Mansou, NGouan, Néné Bi et Saouré étaient à la peine face aux remuants attaquants zambiens, Lwipa Ignatius, Singuluma Given, Banda Phili et Sakala Makundika.
Seul le gardien Angban a pu sortir de la grisaille. N’eût été sa présence, la Côte d’Ivoire aurait pu encaisser plus de cinq buts et personne n’aurait crié au scandale.
A 24 h du deuxième match, les Eléphants doivent revoir leur copie, tirer les leçons de leur naufrage face aux Chipolopolo. La Tanzanie, le prochain adversaire, est à prendre au sérieux. Elle pratique un beau football et possède un bon collectif. Bien que battus par les Sénégalais (0-1), les Tanzaniens ont laissé une bonne impression au public. Kouadio Georges doit donc faire très attention. Les Ivoiriens ont besoin d’une équipe orgueilleuse, téméraire et solidaire pour la suite des débats. En défense, un garçon comme Diomandé Hervé devrait retrouver sa place dans l’axe. On serait heureux de revoir le stratège Guéi Kouko Djédjé Hilaire, dans le secteur médian. Et sur le côté gauche ou droit de l’attaque, l’entraîneur Kouadio doit titulariser N’Gossan. Son insolence et sa force de pénétration peuvent permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver son punch.
Jean-Baptiste Béhi
Dans l’entre-jeu, Karamoko Alassane et Diomandé Aboubacar, d’ordinaire très actifs et imaginatifs, ont eu du mal à coordonner leurs actions. Face à des Zambiens étonnants de santé physique, extraordinaires dans la relance et la récupération, en somme, pratiquant un football de qualité, les Ivoiriens ont étalé leurs faiblesses collectives et individuelles. Les passes étaient approximatives, l’inspiration et l’orgueil étaient également en vacances. La bataille du secteur médian perdu, il était difficile aux attaquants d’avoir de bons ballons. Les quelques rares fois qu’ils se sont présentés devant les buts adverses, Guédégbé, Djè Bi Trazié et N’Gossan se sont fourvoyés.
Le bastion défensif a subi le même sort. Dans les duels et les placements, Mansou, NGouan, Néné Bi et Saouré étaient à la peine face aux remuants attaquants zambiens, Lwipa Ignatius, Singuluma Given, Banda Phili et Sakala Makundika.
Seul le gardien Angban a pu sortir de la grisaille. N’eût été sa présence, la Côte d’Ivoire aurait pu encaisser plus de cinq buts et personne n’aurait crié au scandale.
A 24 h du deuxième match, les Eléphants doivent revoir leur copie, tirer les leçons de leur naufrage face aux Chipolopolo. La Tanzanie, le prochain adversaire, est à prendre au sérieux. Elle pratique un beau football et possède un bon collectif. Bien que battus par les Sénégalais (0-1), les Tanzaniens ont laissé une bonne impression au public. Kouadio Georges doit donc faire très attention. Les Ivoiriens ont besoin d’une équipe orgueilleuse, téméraire et solidaire pour la suite des débats. En défense, un garçon comme Diomandé Hervé devrait retrouver sa place dans l’axe. On serait heureux de revoir le stratège Guéi Kouko Djédjé Hilaire, dans le secteur médian. Et sur le côté gauche ou droit de l’attaque, l’entraîneur Kouadio doit titulariser N’Gossan. Son insolence et sa force de pénétration peuvent permettre à la Côte d’Ivoire de retrouver son punch.
Jean-Baptiste Béhi