Décevants, le mot n’est pas suffisamment fort pour qualifier les Eléphants que nous avons vus face aux Zambiens. Ils doivent absolument se ressaisir et gagner les prochaines batailles.
Les nombreux supporters qui se sont déplacés au " félicia ", huent et lancent des bouteilles sur l'aire de jeu. A 15 minutes de la fin du match. Ce triste décor est consécutif au jeu insipide et improductif des pachydermes ivoiriens face à leurs homologues de la Zambie. Menés logiquement 1 à 0 à la mi-temps, les poulains de Kouadio Georges étaient trop fragiles pour réagir en seconde mi-temps. C'est tout naturellement qu'ils s'écroulent sur une marque humiliante de 3 à 0, en présence s'il vous plaît, du premier magistrat ivoirien. Cette déconvenue collective s'explique. Les différents compartiments de jeu de la Côte d'Ivoire, ont été désorganisés durant toute la partie. Le milieu tenu par Karamoko Alassane, Mangoua Kessé, Djè Bi et Diomandé Aboubacar, a abandonné les attaquants à leur propre sort. Esseulés dans la défense des Tchipolopolos, les attaquants, Guedégbé Corbin et Adou Dago, n'ont pas eu du répondant pour inquiéter un seul instant le bastion défensif adverse. Aucune occasion véritable de but n'a été obtenue par la Côte d'Ivoire. Les milieux ivoiriens n'ont pas non plus donné un coup de pouce à leur défense qui a pris l'eau de toute part. Notamment, sur les côtés. Les deux latéraux que sont N'Gouan Ruffin et Mansou Kouakou, ont été des passoires pour les ailiers zambiens. Le n°7, Banda et son partenaire Lwipa se trouvaient dans leur jardin sur les côtés. A leur guise, ils tournaient en bourrique nos deux latéraux trop frêles et rêveurs. Kouadio Georges aura beau effectuer des réajustements, cela ne changera rien en la donne. Le mal empirait au fur et à mesure que durait le match. La seule bonne note vient du portier Angban Vincent de Paul qui a sauvé trois balles de but en première période. Sinon, le score aurait été plus corsé. Malheureusement, ses coéquipiers ne l'ont pas imité. Le coach, qui lui-même est conscient qu'il faut opérer de grands changements, a le dos au mur désormais. Il n'a plus droit à l'erreur, s'il veut se qualifier pour le second tour. Il doit exhorter ses garçons à vite oublier cette piètre prestation et aborder les autres matches avec détermination et rigueur.
Fabrice Tété
Les nombreux supporters qui se sont déplacés au " félicia ", huent et lancent des bouteilles sur l'aire de jeu. A 15 minutes de la fin du match. Ce triste décor est consécutif au jeu insipide et improductif des pachydermes ivoiriens face à leurs homologues de la Zambie. Menés logiquement 1 à 0 à la mi-temps, les poulains de Kouadio Georges étaient trop fragiles pour réagir en seconde mi-temps. C'est tout naturellement qu'ils s'écroulent sur une marque humiliante de 3 à 0, en présence s'il vous plaît, du premier magistrat ivoirien. Cette déconvenue collective s'explique. Les différents compartiments de jeu de la Côte d'Ivoire, ont été désorganisés durant toute la partie. Le milieu tenu par Karamoko Alassane, Mangoua Kessé, Djè Bi et Diomandé Aboubacar, a abandonné les attaquants à leur propre sort. Esseulés dans la défense des Tchipolopolos, les attaquants, Guedégbé Corbin et Adou Dago, n'ont pas eu du répondant pour inquiéter un seul instant le bastion défensif adverse. Aucune occasion véritable de but n'a été obtenue par la Côte d'Ivoire. Les milieux ivoiriens n'ont pas non plus donné un coup de pouce à leur défense qui a pris l'eau de toute part. Notamment, sur les côtés. Les deux latéraux que sont N'Gouan Ruffin et Mansou Kouakou, ont été des passoires pour les ailiers zambiens. Le n°7, Banda et son partenaire Lwipa se trouvaient dans leur jardin sur les côtés. A leur guise, ils tournaient en bourrique nos deux latéraux trop frêles et rêveurs. Kouadio Georges aura beau effectuer des réajustements, cela ne changera rien en la donne. Le mal empirait au fur et à mesure que durait le match. La seule bonne note vient du portier Angban Vincent de Paul qui a sauvé trois balles de but en première période. Sinon, le score aurait été plus corsé. Malheureusement, ses coéquipiers ne l'ont pas imité. Le coach, qui lui-même est conscient qu'il faut opérer de grands changements, a le dos au mur désormais. Il n'a plus droit à l'erreur, s'il veut se qualifier pour le second tour. Il doit exhorter ses garçons à vite oublier cette piètre prestation et aborder les autres matches avec détermination et rigueur.
Fabrice Tété
