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Sport Publié le mardi 24 février 2009 | Le Temps

Eléphants de Cote d`Ivoire : Savoir se relever

48 heures après la déconvenue des Eléphants footballeurs au stade Félix Houphouët-Boigny devant leurs homologues Zambiens à l`occasion du Chan qui a lieu en Côte d`Ivoire, la douleur vive qui ankylosait les esprits le jour de l`humiliation, fait progressivement place, à moins de passion-tension. Nul n`entend vouer aux gémonies ces joueurs locaux parce qu`ils ont été vaincus par plus forts qu`eux. Restons donc fair-play. On est plutôt ulcéré par la manière dont ils ont été défaits. Bon sang ! Inacceptable de les voir malmenés comme de molosses invertébrés. Et ce, devant le premier citoyen du pays. Alors que la présence au stade du n°1 Ivoirien aurait dû, comme un élixir, décupler la force de nos pachydermes. Le courage, voici ce que le " woody national "insuffle au quotidien à ses contemporains depuis qu`il mène avec bravoure, la guerre de résistance contre l`impérialisme et le colonialisme. La nation ivoirienne a donné (donne) à ces jeunes, une chance de se " vendre " devant de nombreux recruteurs internationaux. Mieux, à travers ce championnat, elle veut donner espoir au peuple ivoirien, englué depuis sept (7) ans dans une difficile situation hybride de ni paix ni guerre. Malgré ses énormes soucis financiers, l`Etat a consenti, une fois de plus, de gros sacrifices pour que l`image d`une Côte d`Ivoire debout, après la crise, soit vue de par le monde, grâce au football. Pour ce faire, les poulains de l`entraîneur Kouadio Georges, devraient " mouiller le maillot "tricolore. Hélas ! Ils ont trébuché. Sont tombés dès l`entame de la compétition. Auront-ils le fighting spirit qui au final, conduit à la verticalité et donc à la dignité ? En 1984, la Côte d`Ivoire sportive avait perdu ses illusions sur les bords de la lagune Ebrié, lorsque les Eléphants sont sortis de la course au titre africain par un échec cuisant. Feu Houphouët, pour atténuer la douleur de son peuple, avait déclaré que nos athlètes n`étaient que des Eléphanteaux. Et qu`ils grandiraient pour barrir, plus tard. Résultat : " Sénégal 92 " souriait aux Ivoiriens. L`histoire va-t-elle se répéter ? Pour sûr, la nation attend de ses fils engagés sur tous les fronts, qu`ils se battent avec honneur et dignité. Qu`ils perdent, les armes à la main. Et qu`ils honorent la patrie, non par des victoires à la Pyrrhus. Mais celles qui élèvent le pays dans la cour des grands.

Douh-L.Patrice
pdouh@yahoo.fr
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